1921, New York. Y avait-il de l'amour là-bas ?
1921, Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine. Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando, illusionniste et cousin de Bruno, lui redonne confiance et l'espoir de jours meilleurs. Mais c'est sans compter sur la jalousie de Bruno...
Commentaires (4)
Personnellement je trouve que ce film est une vrai perle! Une superbe image, Cotillard et Phœnix qui sont au top! Sans oublier l’histoire qui est finement écrite!
Bon. C’est bien, certes. On a une jolie reconstitution, des beaux costumes, une histoire qui tient la route. Les comédiens sont plutôt bons, la réalisation fonctionne… Alors, qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça n’est pas génial avec tout ce qu’il y a ? Bon, l’histoire est un peu banale et, surtout, s’étire sur le long du film. C’est une fille, lâchée par sa famille, qui en arrive à se prostituer pour sauver sa sœur. Deux heures avec ça, j’ai trouvé ça un peu long. D’autant que si c’est bien joué, les sentiments des personnages restent en surface. Du coup, c’est bien interprété mais ça amène tout un tas de décalages, je trouve que les comédiens en font trop par rapport à ce qu’ils disent ressentir et que ce manque de développement intérieur atténue l’ensemble… Bref, c’est un bel objet mais il ne m’a pas touché autant que j’aurais voulu.
Un casting et une esthétique exceptionnelle rendent ce film particulièrement beau et touchant. J'ai beaucoup aimé ❤️
Un vrai beau mélo comme James Gray en a le secret. L'esthétique très années 20 du film ( on est plus chez Murnau et Wellhman que chez Stroheim ) évite de sombrer dans le formalisme comme pour The Artist et permet à James Gray d'utiliser Marion Cotillard avec justesse à la manière de Renée Falconetti dans la Jeanne d'Arc de Dreyer. Inutile de défendre Joaquim Phoenix. Le dernier plan est magnifique et donne tout son sens au 35 mm en ces temps du tout numérique.