États-Unis. Le pays explose sous les tensions raciales après l’assassinat de Martin Luther King. Romain Gary et sa femme, Jean Seberg, accueillent chez eux un chien abandonné, dressé exclusivement pour attaquer les Noirs : 'un Chien blanc". Romain, humaniste et amoureux des animaux, refuse de le faire euthanasier, au risque de mettre en péril l’équilibre de sa relation avec Jean, militante pour les droits civiques et très active au sein des Black Panthers.
Commentaires
Intéressant pour divers points. La reconstitution de l’époque, son racisme, les évènements liés à la mort de Luther King, la vie sociale entre blancs et noirs, les images d’archives… La vie de Gary et Seberg, que je ne connaissais pas du tout – déjà, je savais pas qu’ils avaient été en couple… Le chien, dont j’ignorais là aussi l’existence. Bref, tout est là. Mais ça manque pour moi de chair. A la sortie, on est plusieurs à avoir conclu que la réalisatrice faisait un constat. Mais moi, j’aurais voulu plus qu’un constat, j’aurais voulu me faire embarquer dans une histoire, qu’on me prenne aux tripes, qu’on me donne des sentiments forts. Les images d’archive sont les plus bouleversantes, les courses du début aussi. Mais je n’ai pas frémis pour Seberg, je n’ai pas été ému par le chien et son dressage, je n’ai pas ressenti d’angoisse pour Gary. C’est parfaitement interprété, les images sont nickels. Mais il m’a manqué du corps, à mon goût, pour être ému et immergé. Film nécessaire tout de même pour son constat et intéressant.