En Tchécoslovaquie, entre 1946 et 1971, les personnages de deux contes de fées très différents ont interagi et se sont enrichis mutuellement : d'une part, les cinéastes de la Nouvelle Vague tchécoslovaque qui, à travers un cinéma poétique, engagé et ambitieux, ont combattu le joug soviétique avec une subtile ironie ; d'autre part, l'écrivain Jan Procházka, qui, en 1968, a ajouté sa voix aux clameurs populaires du printemps de Prague.