Entrez. Détendez-vous. Prenez une douche.
Marion Crane, employée modèle, cède à la tentation et vole une forte somme d'argent. Elle part pour le Texas rejoindre son amant afin de réaliser leurs rêves. Arrivée à quelques kilomètres de sa destination, harrassée, elle se réfugie dans un motel. Le propriétaire, Norman Bates, jeune homme farouche mais courtois, se montre heureux de l'accueillir. Il se laisse aller à des confidences, évoque sa solitude et son attachement à sa mère infirme et acariâtre. Marion se retire dans sa chambre. Alors qu'elle est sous la douche, une femme écarte le rideau et poignarde Marion...
Commentaires
Avis partagé sur ce film, remake plan pour plan au scénario identique de l’original. Gus van Sant maitrise sa caméra et son film, et avec un scénario pareil difficile de ne pas être pris dans cette version « couleur » de psycho. Mais même si le casting avait tout d’alléchant, la direction d’acteur est inexistante. van Sant aurait laissé les acteurs s’approprier leur personnage parce qu’il trouvait les personnages secondaires trop en arrière plan Ce qui fait que le film lorgne souvent du côté de la caricature. Loomis (Mortensen) est un cowboy à l’air benêt et au fort accent. Marion (Heche) est l’ingénue aux yeux de biche. Lila (Moore) est la Grande sœur, femme forte et indépendante qui ne lâche pas son chewing gum et son Walkman(?). Bates (Vaughn), le psychotique travesti version pedale douce, alors que pour moi ce côté efféminé était un plus apporté par la propre personnalité de Perkins dans l’original. Arbogast (Macy) le privé au costume trop grand pour lui... J’étais complètement dans le film, qui est réussi visuellement mais je n’arrive pas à accrocher au jeu des comédiens qui semblent en roue libre et à certains ajouts du réalisateur qui « décensures» le film d’Hitchcock. Parce que le talent d’Hitchcock était aussi de contourner cette censure qui l’empêcher de s’exprimer totalement et d’en sortir vainqueur...