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Les Adieux à la reine

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L'insouciance de Versailles à l'aube de la Révolution

En 1789, à l’aube de la Révolution, Versailles continue de vivre dans l’insouciance et la désinvolture, loin du tumulte qui gronde à Paris. Quand la nouvelle de la prise de la Bastille arrive à la Cour, le château se vide, nobles et serviteurs s’enfuient… Mais Sidonie Laborde, jeune lectrice entièrement dévouée à la Reine, ne veut pas croire les bruits qu’elle entend. Protégée par Marie-Antoinette, rien ne peut lui arriver. Elle ignore que ce sont les trois derniers jours qu’elle vit à ses côtés.

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Commentaires (2)

D'un ennui total, les personnages ne sont pas du tout crédibles ! On dirait une histoire se déroulant à notre époque ! Impression bizarre !

Toscamarie

UN PENCHANT FORTEMENT NÉGATIF Voyez, tellement je reste incertaine, je ne parviens pas à organiser mes pensées vis-à-vis de ce film, soit dit en passant, adapté du roman éponyme de Chantal Thomas, dont je parlerai plus loin. Étant donné que mon avis risque de pencher davantage en négatif, je vais commencer par là et finir par une touche plus positive, car il n’y a pas que des défauts tout de même. C’est assez frustrant car on voit les efforts faits pour que l’on s’attache aux personnages, notamment celui de Sidonie, lectrice et grande dévouée de la Reine Marie-Antoinette. Pourtant je ne suis pas parvenue à compatir à sa situation ni même à celle de tous les occupant de Versailles, qui sont en pleine crise de panique de trois jours durant – pour ceux dont la tête n’a bien évidemment pas encore été coupée… J’ai bien ressenti l’atmosphère critique que le réalisateur a voulu faire passer, notamment avec les musiques, mais malheureusement ces dernières n’ont pas été à la hauteur de la panique des aristocrates, valets et dames de chambre. En plus de ça on ne comprend pas instantanément ce qui les mets dans cet état, la Prise de la Bastille bien évidemment, mais leurs états d’esprits ne sont pas assez développés pour faire passer leurs émotions. L’évolution de l’histoire, quant à elle, n’est je trouve pas assez progressive, on passe d’un plan à l’autre avec la sensation de rater des éléments essentiels des événements. Dernier point négatif, comme je le disais plus haut, il s’agit de la fin. À chaque coup je ne peux m’empêcher de me poser des questions sur l’avenir de Sidonie : est-elle ne serait-ce qu’encore vivante ? J’ai pu avoir ma réponse dans le roman de Chantal Thomas, et bien heureusement car finalement ce n’est peut-être que le seul élément pour lequel j’éprouvais un intérêt à commencer la lecture de l’ouvrage. TOUT N’EST PAS NOIR Les points positifs maintenant, qui sont moins nombreux, faisant pencher la balance du mauvais côté pour le film. Malgré le fait que les personnages ne m’ont pas transcendé, j’ai tout de même eu un léger attachement à Sidonie à la fin du film, tant sa dévotion est grande pour Marie-Antoinette. Le personnage de la Reine est je trouve plutôt bien interprété par Diane Kruger. On ressent pour le coup la lente progression vers les abysses de la Reine, perdant petit à petit l’espoir et les personnes qu’elle chérie. Enfin j’ai trouvé très intéressant le sujet de la Révolution à la suite de la Prise de la Bastille, en plein cœur du château de Versailles.

Meuhriel

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