"Il y a une grande violence dans la façon dont la société traite les gens qui, par choix ou par… malédiction, n’ont pas de sexe dans leur vie", relève François, 47 ans, ne comprend pas pourquoi il a déjà traversé deux périodes de désert sexuel : "Là, cela fait sept ans. C’est extrême quand même !" Après avoir été violée par un homme rencontré sur Tinder, Léna, 27 ans, s’est sentie "vide de sens". "Comme le sexe et les corps ont commencé à me dégoûter, le mien et ceux des autres, je ne me suis pas vraiment dit très clairement : tiens, je vais arrêter le sexe. C'est un peu comme une question de survie", explique-t-elle. Tombé dans la spirale du chemsex, qui associe drogues chimiques et rapports sexuels frénétiques, Loïc, homo de 29 ans, n’a pas eu d’autre choix pour se libérer de sa toxicomanie : "Pour arrêter la drogue, j’ai dû arrêter le sexe. Si je continue à consommer, je vais crever."