Volodarka est le nom d’un village zone 4 depuis la catastrophe nucléaire 1986. Cette année-là, Vassili et Viera se rencontraient. Lui, soldat réserviste rappelé dans la nuit du 27 au 28 avril pour une mission obligatoire vers la centrale de Tchernobyl. Elle village avec ses trois enfants. « Chez nous on n’a pas peur de la radiation, on n’en parle pas. » En bordure de la zone d’exclusion nucléaire autour de Tchernobyl, la vie ordinaire l’ennui, les chants, le souffle, fut vies invisibles, exilées dans leur propre terre. Voyage dans un non-lieu de poussière Une autre figuration du réel s’annonce. La terre maudite est aussi une puissance d’avenir qui bourgeonne, que l’on cultive, qui nourrit tout espoir. A travers la banalité du quotidien et la précarité des vies, Volodarka questionne notre civilisation du progrès, qui, loin des premiers dieux, croyance dans l’atome et offre au silence l grands sacrifices humains.