Un dernier deal. Une seule nuit. Un seul plan.
Tourné en un unique plan séquence, Nightride suit Budge, petite frappe, la nuit de son dernier deal au volant de sa voiture dans les rues de Belfast. Lorsque la transaction tourne mal, Budge doit retrouver sa marchandise et un nouvel acheteur pour récupérer l’argent qu’il doit à un baron de la drogue avant qu’il ne soit trop tard.
Commentaires
Un jour, un type a dû se dire, eh ! On pourrait faire un film en plan séquence. Quelqu'un lui aura fait remarquer « oh là là, mais c’est compliqué pour coordonner tout le monde… » Le mec se sera dit : « Génie !! On met un seul gars, comme ça, il se coordonne tout seul ! » On lui aura fait remarquer le souci : « Ben oui, mais un gars tout seul, c’est statique… Il va pas parler tout seul, donc faut qu’il fasse plein de choses, c’est galère… » Le gars aura eu la solution : « On va le mettre dans une voiture ! Comme ça, il va rouler 1h30, ça va être trop génial ! Pis on lui fera appeler des gens, comme ça, il parlera à plein de monde. Genre, il cherche un truc pis il en discute avec un acheteur, des potes, des trucs ». Quand on lui aura fait remarquer que son scénario durerait 12 minutes à l’écran, le type se sera sûrement écrié : « T’inquiète, je sais, je lui ferais répéter 7 fois la même chose, comme ça, ça fera 1h30, trop cool ! ». Résultat, on a un plan unique qui bouge pas sur un type qui roule 1h30 en se répétant sans arrêt et en tirant la même tronche – au point que parfois, au feu rouge, je croyais que l’image s’était figée…. Ok, ok, une fois ou deux, il sort de sa voiture, mais on s’en cogne tellement… Nul. Pour un bon film en plan séquence, préférer « Victoria » !