PlayBoy (and the Gang of Cherry)

Sequel du déjà pas terrible Bittersweet chocolate. Ben je ne mets même pas une étoile et c’est bien la première fois. Le réalisateur/scénariste/producteur Kitikamara prend ses acteurs et les spectateurs pour des cons. On est juste plongé dans du porno SM sans queue ni tête, au sens propre comme au sens figuré. Pas d’histoire, des coïts animalesques, un scénario qui se contente d’aligner des rencontres de personnages qui s’engueulent, s’enculent ou se tapent dessus, parfois les trois en même temps. Si si, c’est possible. Et des dialogues (car, oui, Kitikamara place des dialogues dans son film !) des dialogues indigents mais peut-être est-ce la faute du traducteur ? J’en veux pour preuve la magnifique réplique de James qui, dans un élan d’empathie pour son camarade masochiste, déclare : « Because you’re like this you have to live in pain ! ». Ben, c’est le deal non ? D’un ennui mortel.