Elsa prend une grande décision. Shea fait face à des doutes à l'approche de l'hiver.
La dernière arrivée de l’univers de Taylor Sheridan intègre David Oyelowo, Dennis Quaid et Donald Sutherland dans sa liste de stars. Il en est le producteur exécutif tandis que Chad Feehan en est le créateur. Parallèlement à 1883, Lawmen: Bass Reeves se déroule fin des années 1880. C’est qui ce Bass Reeves ? On dit qu’il était une source d'inspiration possible derrière The Lone Ranger. Et ce n’est pas étonnant. En tant que premier Marshal noir des États-Unis à l'ouest du fleuve Mississippi, Reeves a procédé à quelque 3000 arrestations sans jamais subir la moindre blessure. La mini-série débute ce 5 novembre avec deux épisodes sur huit sur Paramount+.
Un premier épisode qui nous plonge directement dans la guerre de Sécession américaine (avec clairement des références à la comédie musicale Hamilton même si on n’est pas dans le bon siècle) avec un Bass esclave au service d’un corporal. Mais ce n’est que le début de son chemin vers la liberté. Il va se construire une vie à partir de rien si ce n’est ses compétences au colt. À partir de ses débuts d’esclave, il passera quelques années avec les Amérindiens avant d’obtenir un poste d’adjoint au shérif quelques années plus tard. Là où la série est bien faite, c’est que malgré les ellipses temporelles, on suit avec intérêt l’évolution de Bass et on a envie de continuer à connaître sa vie pour obtenir cette aura de légende. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance vu qu’avec l’Histoire justement, son nom a été effacé petit à petit (whitewashing quand tu nous tiens).
En tant que western, toutes les cases du genre sont cochées avec des courses poursuites à cheval, des duels et autres villes désertiques. Certes notre héros parle peu, et correspond assez au cliché du cowboy taciturne, mais sa compassion le distingue. David Oyelowo s’en sort avec brio et confirme à nouveau qu’il a un charisme de héros d’action. On notera que les personnages féminins s’en sortent mieux que dans d’autres séries du Sheridan verse, la femme et la fille de Reeves notamment bénéficient d’arcs narratifs qui ne reposent pas entièrement sur le personnage principal. Le traitement des Amérindiens est également fait avec respect. Enfin, la photographie de la série est un peu différente de celle de 1883 qui plus fiction tandis que Bass Reeves se veut plus authentique avec des couleurs plus naturelles.
Commentaires (11)
Ce n'est pas vraiment le fait qu'elle retombe amoureuse rapidement qui m'a dérangé le plus dans cet épisode car on peut mettre cela sur le dos de la jeunesse innocente et insouciante, mais plutôt qu'elle zappe sa famille en deux temps trois mouvements. Ça l'a rendu détestable à souhait.
J’ai envie de la goumer Elsa, vivement qu’elle prenne une flèche dans la brioche.
Pfff… pauvre Elisa.. tout ce cinéma sur la mort de son amoureux pour re tomber amoureuse avec le premier venu… mais mdr elle est pathétique ! Et alors la scène final était à mourir de rire avec son « on perd du temps » alors que c’est à cause d’elle et de son show! 😂🤣😂🤣 j’en peux plus de rire
Oui le fait qu'Elsa devienne une guerrière est assez improbable mais ce personnage incarne une certaine idée de l'Amérique celle qui est célèbré dans sa littérature :les grands espaces, la liberté...
Juste un mot : improbable
Episode en dessous mais les dernières minutes sont géniales !
Il ne faut pas oublier son âge... et le fait qu'elle ne connait presque rien de la vie ! On pense tous que nos premiers émois sont un amour immense et indestructible et quon ne survivra pas à sa perte... on y survit tous ! Elle est restée avec lui 2 jours et a couché avec lui 1x... il faut remettre les choses en perspective. Forcément au moment où elle le vit cest l'amour ultime et elle ne survivra pas à sa perte sauf que si parce qu'elle n'a rien connu d'autre avant ^^
Oui un épisode en-dessous. Ça tourne trop autour d’Elsa même si je veux la marier à chaque fois qu’elle apparaît à l’écran.
ça patine un peu pour la première fois, pas d'action dans cet épisode et déçu d'Elsa qui oublie un peu trop vite son ex mort dans ses bras...
Le personnage d’Elsa commence un petit peu à m’énerver. Je veux bien qu’elle incarne la liberté, l’indépendance de la femme à une période où comme Margaret le dit, les femmes n’étaient réduites qu’à l’éducation des enfants et l’organisation de la maison. Mais le fait de lui donner un nouveau fiancé à chaque épisode (j’exagère) décrédibilise complètement la notion « d’amour » omniprésente dans les dialogues. Puis depuis quand un personnage féminin a t’il besoin d’un homme pour évoluer/exister dans une série ? Bref, c’est regrettable mais ce n’est que mon avis. Épisode que j’ai trouvé globalement en dessous des autres. En attendant la suite 🙂