Angie étant en congé, Will et Faith font équipe avec Ormewood pour enquêter sur une série de meurtres liée à l'enfance de Will et Angie, et reliée à plusieurs incidents datant des années 1980, sur lesquels Amanda et Evelyn enquêtaient.
La série Will Trent, basée sur les romans de Karin Slaughter, suit le personnage éponyme, un agent spécial du Georgia Bureau of Investigation (GBI) doté d'un don particulier pour résoudre des enquêtes. Avec son attention au détail, il va tenter de résoudre des affaires complexes, parfois étant soutenu par la police locale. On pourrait croire qu’il s’agit d’un nouveau Sherlock, mais loin de là, Will Trent a au contraire bien trop d’émotions qu’il essaie de contenir. Déjà disponible sur Disney+, avec une saison 2 en cours outre-Atlantique, la saison 1 débarque sur TF1+.
Dès le début on apprend que Will (interprété avec brio par Ramón Rodríguez) est dyslexique, qu’il a grandi dans un foyer et que s’il est agent spécial c’est parce qu’on lui a laissé une chance. Trent est présenté comme un homme marqué par son passé difficile dans le système de protection de l'enfance, tout comme son intérêt romantique et officier de police, Angie Polaski (Erika Christensen), avec qui il a grandi. Les deux sont dans une relation plus ou moins sérieuse, mais la peur de l’engagement des deux côtés est bien forte. En même temps, il va se mettre sur le dos beaucoup de gens que ce soit ses collègues ou ses ennemis à cause de son comportement abrasif. Il n’a pas peur de dire les choses voire carrément être impertinent. Mais en même temps, ce sont ces traumatismes et sa résilience qui l’amènent à être une personne avec ses TOC, son sens de la justice et de la moralité et qui font qu’il se démarque de beaucoup d’autres enquêteurs.
Malgré son format procédural, la série a quand même un fil rouge conducteur. Dès les premiers épisodes, des affaires de meurtres apparemment sans lien entre eux commence à révéler des motifs et des connexions sous-jacentes. Et ce sont quand même ces enquêtes bien ficelées qui tiennent en suspens le spectateur. Chaque épisode apporte de nouveaux éléments à cette conspiration, avec des sous-intrigues qui se tissent autour de l'arc principal. Ayant été marqué par l’injustice et l’exclusion, Will a à cœur de défendre les plus démunis, et c’est pour ça qu’il adopte rapidement un chien et noue une relation avec une victime. Sur le papier, même si elle semble assez banale, le personnage principal et son entourage deviennent fortement attachants et on a envie d’en savoir plus sur eux qu’on connaisse ou non les livres originels.