Dans un futur lointain et après de nombreuses pérégrinations, la famille Botwin et Doug arrivent à un moment où il leur faut faire des choix. Nancy, Silas, Doug et Guillermo sont devenus les heureux propriétaires d'une chaîne de coffee shops qui fonctionne à merveille. Bien des choses ont changé en dix ans. La vente de marijuana a été légalisée. Nancy s'est remariée. Elle est devenue veuve une nouvelle fois. A l'occasion de la bar Mitzvah de Stevie, la famille et les amis sont réunis. Andy et Doug arrivent eux aussi à un carrefour de leur existence...
Présentée en première mondiale lors de la cérémonie d’ouverture du 63e festival de télévision de Monte-Carlo en présence de son casting et de son producteur exécutif Morgan Freeman, The Gray House est une fiction au féminisme discret. Non pas que la série essaie d’atténuer cette facette-là du scénario bien au contraire, mais ici les quatre héroïnes jouent justement de leur présence inoffensive, quasi-invisible, pour se jouer des hommes. Et c’est grâce à ce subterfuge que Liza et Elisabeth Van Lew, mère et fille, Mary Jane, une des employées des Van Lew et Clara, une prostituée vont dérober des secrets cruciaux pour les États du Sud et les faire passer au nord. Une stratégie qui, selon le Général Grant, a permis d’influencer sur l’issue de la guerre de Sécession.
La guerre de Sécession, ou plus communément appelée la guerre civile américaine (The Civil War), a opposé les États du Nord, l’Union, et ceux du sud dits la confédération, entre 1861 et 1865. Une guerre qui a notamment abouti à l’abolition de l’esclavage. Et c’est justement sur ce morceau historique que The Gray House a choisi de se concentrer, mais en commençant sa narration en amont du conflit, spécifiquement 9 mois avant le début des affrontements. Un choix scénaristique astucieux qui nous permet notamment de suivre le bouillonnement qui a mené aux hostilités. Mais le plus gros atout de The Gray House reste sans nul doute sa perspective presque exclusivement féminine. C’est en effet un véritable tour de force que d’avoir choisi de mettre la lumière sur des femmes lorsqu’on évoque un sujet aussi masculin que la guerre.
Des femmes de tous âges et de tous horizons, unies par un même objectif et un même courage. Un côté intergénérationnel qui se retrouve, évidemment, du côté du casting avec Mary-Louise Parker, actrice chevronnée vue dans Weeds, qui côtoie des noms émergents dans le paysage audiovisuel international comme Amethyst Davis, Daisy Head et Hannah James. Un casting enrichi de noms comme Ben Vereen devant la caméra, mais aussi Kevin Costner et Morgan Freeman, du côté de la production. Et pour ceux qui se demande à quoi fait référence le titre de la série : en contrepoint de la Maison-Blanche alors habitée par Abraham Lincoln, la « maison grise » était le lieu du gouvernement du président des États du Sud, Jefferson Davis.
Commentaires (7)
Ce bond dans le temps est pour le moins surprenant…A la fois amusant et à la fois déstabilisant… Je n’aime pas forcément ce qu’ils ont fait de Shane ou Silas, Andy… Doug, c’est perturbant… Il n’y a que Nancy pour rester égale à elle-même… Mais le prétexte de la réunion festive pour montrer tous les anciens ou presque dans cet épisode final est sympa. Cette dernière saison restera quand même championne du « allez, on s’en fout, on part dans tous les sens en faisant nawak » !
Bizarre cet épisode avec le bond dans le futur..
J'ai été sous le choque quand j'ai vu Steve! Je pensais pas qu'autant d'années seraient passées entre cet ep et celui d'avant ! Sinon il y a beaucoup d'acteurs qui viennent et partent dans cette série comme ceux qui sont maintenant dans OITNB, Under the dome, Justin Chatwin qui lui est dans Shameless ect m'enfin bref, beaucoup d'émotion
C'est moi ou ca fait bizarre?? on a l'impression d'avoir raté des épisodes... C'est surement le dernier épisode de la série... ça finit pas trop mal....
Bah Voilà... Weeds c'est fini. Pour parler de ce dernier épisode, je l'ai trouvé génial et magnifique pour terminer la série. Nous apercevons de nombreux personnages des saison précédentes et certaines scènes sont juste super bien jouée : In the Bakery, à la synagogue et aussi des moments très émouvants ( tout l'épisode pour Nancy), la dernière scène... Les personnages: Nancy est restée fidèle à elle même du début à la fin de la série et congrats to Mary Louise Parker pour son super Job. Une actrice qui changea des séries traditionnelles et qui nous offra un show durant 8 ans. Andy: Une touche humoristique et aussi émouvante. Shane : Un enfant bousculé et qui après le décès de son père est bouleversé. Toute la série il sera l'homme perturbé et il terminera la série ainsi. Silas: Après de nombreux épreuves Silas est heureux mais possède une certaine rancoeur envers sa mère. Au fil des saisons Weeds nous a amusé, ému parfois décu mais surtout diverti. Une page se tourné aujourd'hui et nous remercions tous Jenji Kohan sans qui rien n'aurait été possible. Après 8 ans d'existence Weeds tire sa révérence et malgrès une saison 8 décevant, cela restera pour moi une superbe série qui a réussit à sortir son épingle du jeu... Une petite tristesse pour cette page qui se tourne... Farewell Weeds...
Difficile de se dire que c'est la fin après tant d'années à suivre... Adieu les Botwin, z'allez me manquer !
C'est fini ! Après 8 saisons, Nancy & Co tirent leur révérence. Marrant de revoir dans ces derniers épisodes les "anciens" personnages de la série. Le coup de "Isabel is a boy" m'a bien fait rire ! Cependant le twist final m'a laissé sur ma faim pour ne pas dire déçu. Mais bon comment terminer une telle série ? La prison, ça a déjà été fait, la tentative d’assassinat aussi, la guerre des gangs, j'en passe et des pires ;-). Voilà ! Good bye Weeds, Farewell so long !