Nancy a décroché un boulot… mais ça commence mal : dès le matin, Shane lui dit qu’elle doit avoir une tenue convenable. Nancy proteste, et trouve que ça petite robe bleue va très bien. Andy rigole.
Présentée en première mondiale lors de la cérémonie d’ouverture du 63e festival de télévision de Monte-Carlo en présence de son casting et de son producteur exécutif Morgan Freeman, The Gray House est une fiction au féminisme discret. Non pas que la série essaie d’atténuer cette facette-là du scénario bien au contraire, mais ici les quatre héroïnes jouent justement de leur présence inoffensive, quasi-invisible, pour se jouer des hommes. Et c’est grâce à ce subterfuge que Liza et Elisabeth Van Lew, mère et fille, Mary Jane, une des employées des Van Lew et Clara, une prostituée vont dérober des secrets cruciaux pour les États du Sud et les faire passer au nord. Une stratégie qui, selon le Général Grant, a permis d’influencer sur l’issue de la guerre de Sécession.
La guerre de Sécession, ou plus communément appelée la guerre civile américaine (The Civil War), a opposé les États du Nord, l’Union, et ceux du sud dits la confédération, entre 1861 et 1865. Une guerre qui a notamment abouti à l’abolition de l’esclavage. Et c’est justement sur ce morceau historique que The Gray House a choisi de se concentrer, mais en commençant sa narration en amont du conflit, spécifiquement 9 mois avant le début des affrontements. Un choix scénaristique astucieux qui nous permet notamment de suivre le bouillonnement qui a mené aux hostilités. Mais le plus gros atout de The Gray House reste sans nul doute sa perspective presque exclusivement féminine. C’est en effet un véritable tour de force que d’avoir choisi de mettre la lumière sur des femmes lorsqu’on évoque un sujet aussi masculin que la guerre.
Des femmes de tous âges et de tous horizons, unies par un même objectif et un même courage. Un côté intergénérationnel qui se retrouve, évidemment, du côté du casting avec Mary-Louise Parker, actrice chevronnée vue dans Weeds, qui côtoie des noms émergents dans le paysage audiovisuel international comme Amethyst Davis, Daisy Head et Hannah James. Un casting enrichi de noms comme Ben Vereen devant la caméra, mais aussi Kevin Costner et Morgan Freeman, du côté de la production. Et pour ceux qui se demande à quoi fait référence le titre de la série : en contrepoint de la Maison-Blanche alors habitée par Abraham Lincoln, la « maison grise » était le lieu du gouvernement du président des États du Sud, Jefferson Davis.
Commentaires (6)
Andy reste toujours le meilleur avec son rôle de prof, cette fois. Shane qui a sa promotion sans qu’on ait vu sa formation ultra rapide (moins d’un an, visiblement), ça n’a aucun intérêt. Nancy vendeuse, on ne voit plus bien où est le rapport avec le titre mais c’est surtout ridicule, hop, il lui suffit de coucher et poum, tout s’arrange. Silas, Doug, les autres sont un peu en retrait. Distrayant mais un manque de ligne directrice intelligente et cohérente.
Andy en prof, énorme !
Je savais que Nancy allait utiliser le sexe pour réussir
Bof...
Silas qui entre dans la place. Ses collègues sont comme ceux de sa mère : ils ont tous un problème ! Le cours d'Andy m'a bien plu. il est fait pour ça en fait !
J'adore le sourire de Nancy envers ses collègues.