Chevalier, l’un des conspirateurs, attend son heure dans les geôles de Sa Majesté. Le cerveau du complot lui rend une petite visite de courtoisie pour qu’il ne dévoile jamais l’identité des autres conjurés. Marchal lutte contre l'effet du breuvage que lui a fait ingurgiter Béatrice. Louis se révèle toujours plus fin stratège.
Projetée en avant-première en séance d’ouverture au festival de la fiction de La Rochelle, Marie-Antoinette entre dans la lignée des co-productions franco-britanniques qui explorent l’histoire de France avec un casting international grâce à Canal+. Après Versailles, c’est au tour de Marie-Antoinette de passer à l’échafaud. Dans le rôle titre, on reconnaitra Emilia Schüle vue dans les Berlin 56-59-63, et dans celui du dauphin ce sera Louis Cunnigham, le véritable fils de la princesse Charlotte de Luxembourg, qui décroche ici son premier grand rôle. De l’arrivée à Versailles de Marie-Antoinette jusqu’à aussi loin que Canal+ le permettra, faites connaissance avec Toinette et Louis au début de leur relation. Retour en 1770 où Marie-Antoinette du haut de ses 14 ans, vient rencontrer Louis XVI, le futur roi de France. Deux enfants qui n’osent pas se parler et sur qui les destins de deux pays vont peser pour asseoir une descendance.
Retrouvez la série sur Canal+ à partir du 31 octobre à 21h pour deux épisodes, et les lundis suivants.
Le drame historique créé et écrit par Deborah Davis (la scénariste de La favorite) relance le genre quelque peu oublié des productions Canal+. Avec beaucoup d’ambition, cette création originale se focalise sur une Marie-Antoinette comme on ne l’a jamais vue, qui vient explorer son traumatisme et ses tourments pour comprendre la reine à qui est faussement attribué le fameux « ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche ! ». Autour du couple royal, on retrouve notamment très rapidement roi Louis XV (James Purefoy), une ancienne maîtresse Madame du Barry (la Française Gaia Weiss), et d’autres personnages qui servent de ressorts comiques.
Commentaires (5)
Je ne suis pas sûre pour la chronologie mais pour l'instant l'histoire est bien respectée. Le Chevalier est bien absout même si les historiens n'ont pas encore compris pourquoi et le veneur est bien dans le complot. Donc pour moi, cela reste une bonne série historique qui se tient aux faits connus et ne crée la fiction que sur les espaces laissés blancs.
Je suis d'accord l'acteur qui joue le Marchal est excellent même si il reste un personnage un peu annexe. Les intrigues à la cours permettent de maintenir l'intérêt et du suspens malgré des longueurs et un cadre qui varie évidemment peu mais on ne peut qu'admirer le travail sur les décors et l'ambiance. Ma note 6,5/10.
Non moi je trouve pas. Bien content de voir Marchal de retour. Mme de Clermont n'a qu'à bien se tenir ;) Et très bon cliff encore une fois !
un peu long cet épisode