Tina et Jenny cherchent les actrices pour leur film; les producteurs veulent Niki Stevens pour le rôle de Jesse, mais Jenny ne veut pas en entendre parler. Alors que l'abstinence est en train de rendre Shane cinglée, les filles se rendent à l'inauguration d'un nouveau bar lesbien, le SheBar, sauf Alice et Tasha qui se rendent à une soirée secrète pour les homosexuels célèbres restés dans le placard. Au SheBar, Jenny rencontre Niki. Le Capitaine Beech décide d'aider Tasha dans son affaire après que l'armée se soit introduit dans la vie privée d'Alice.
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.