Dans le but de se rabibocher avec ses amies, Tina les invite toutes (même Bette) à une soirée avec les amis (hétéros) de Henry mais le courant a décidément du mal à passer entre eux. Helena cherche désespérement du travail et se voit offrir un job au Wax par Shane. Celle-ci fait des pieds et des mains pour que Shay soit accepté à l'école. Jenny continue à ruminer sa haine contre sa mauvaise critique, Shane rencontre Papi mais n'en fait vraiment aucun cas. Nadia est de plus en plus entreprenante envers Bette qui ne tarde pas à céder. Phyllis s'incruste dans une soirée au Planet et avoue à Bette être intéressée par Alice. Angus refuse le soutien de Kit après avoir appris qu'il était viré de son groupe. Max gère difficilement sa différence face à Brooke.
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.