Bette et Tina préparent la fête pour les six mois de leur bébé et souhaitent demander à David de devenir la présence masculine réclamée par l'assistante sociale. Kit organise une grande soirée au Planet avec l'aide de son nouveau manager, Billie Blaikie. Cet homme de tête, gay et fantasque, n'a pas usurpé son titre de meilleur organisateur de soirées à thèmes sur Los Angeles. Alice, qui suit une thérapie de groupe pour décrocher de son addiction à Dana, est persuadée que ses amies lui ont organisé une fête surprise pour son anniversaire. David décline l'offre de Bette, mais celle-ci trouve son bonheur en la personne d'Angus. Ravi, le musicien devient le baby-sitter d'Angelica. Tina s'adonne au cybersexe avec un homme.
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.