La Gay Pride bat son pleinà L.A. mais tout le monde n'a pas le goût à la fête. Bette et Kitviennent d'apprendre que leur père est atteint d'un cancer.Il refuse de se faire soigner. Tina soutient Bette dans cetteépreuve, mais toutes deux sont confrontées à la méchanceté dupère malade et au ressentiment d'Helena. Tandis que Shanese remet en question, Jenny lui suggère de construire unerelation avec Carmen. C'est l'amour fou entre Alice et Danaqui continuent à pimenter leur vie sexuelle grâce aux jeuxde rôles. Mais leur intimité est bouleversée par l'arrivéesoudaine du frère de Dana.Jenny entre dans un club sadomasochiste...
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.