Alice et Dana filent le parfait amour et prévoient d'annoncer la nouvelle à leurs amies. Shane, qui trouble de plus en plus Mark, est mal à l'aise face à l'idylle naissante de Carmen et Jenny. Tandis qu'Helena et Tina nouent une relation amoureuse, Bette informe cette dernière qu'elle souhaite jouer un rôle dans l'éducation de leur enfant. Veronica Bloom exaspère Shane qui claque la porte... Pendant ce temps, l'ex d'Helena débarque à Los Angeles, ce qui donne à Tina l'occasion d'apercevoir les désagréments de la garde d'enfants partagée !
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.