En attendant de se trouver un appartement, Tina revient habiter sous le même toit que Bette. Mark, le nouveau colocataire vidéaste de Shane et Jenny, travaille sur un projet original. Il souhaite réaliser un documentaire sur les lesbiennes, et plus particulièrement sur Jenny et Shane. Grâce aux bons conseils de Benjamin Bradshaw, Kit mène son affaire d'une main de maître. Mais l'attirance entre les deux personnes ne semble pas être uniquement professionnelle. Dana, toujours sur le point de se marier avec Tonya, poursuit sa relation adultère avec Alice. Bette apprend la grossesse de Tina par Helena Peabody...
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.