Tim rentre à la maison et trouve Jenny et Marina en train de faire l'amour. Il explose de colère et part de chez eux, mais Jenny le rattrape à temps. Tim l'oblige alors à affronter Marina, puis l'emmène au Tahoe où ils célèbrent un mariage précipité. Une nuit de noces désastreuse s'ensuit. Bette et Tina vont dîner avec le père de Bette, Melvin, dont la réaction à la grossesse de Tina stresse Bette. Kit, la demi-soeur de Bette, déjà piquée par le message cassant de son fils, est bouleversée d'apprendre la visite de son père. Cela accroît davantage la pression sur sa relation avec Bette. Lorsqu'Alice tente de résoudre les problèmes avec sa mère, Dana, toujours angoissée à l'idée d'être considérée comme une lesbienne, blesse Lara puis implore son pardon.
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.