Les mensonges, petits et gros, hantent tout le monde. La relation de Tim et Jenny est sous pression. Celle-ci cache son aventure avec Marina, et Tim sent que quelque chose ne va pas. Il pense qu'elle a peut-être une histoire avec Nick Barashkov, son ancien prof et amant. Or, Nick n'est intéressé qu'au niveau professionnel : Jenny a écrit une histoire qu'il trouve stupide, et il l'incite à analyser son attirance pour Marina, son engagement avec Tim, et le sens de son écriture. Tina est enfin enceinte. Bette est toujours dans un rapport de force constant avec le directeur du musée. Il ne faudra rien moins qu'un miracle, incarné par Peggy Peabody, pour qu'elle conserve son emploi. Alice est à la fois compatissante et consternée par les faux-semblants de sa mère et envisage de renouer des relations avec les hommes. L'insécurité de Dana menace sa nouvelle liaison.
The L Word, ce fut une série épatante, étonnante, agaçante et essentielle qui marqua les esprits en six saisons, 70 épisodes, il y a déjà près de quinze ans. Qu'on soit gay ou pas, queer ou pas, qu'on aime les filles ou les garçons ou les deux, il se passait quelque chose de fort dans cette série qui dépassait de très loin son cadre.
The L Word, c'était d'abord, pour beaucoup, la première fois qu'on voyait autant de lesbiennes en si peu de minutes à l'écran. The L Word, c'était un coup de projecteur bienveillant, parfois amusé, (très) sexué et parfois carrément fou sur un monde peu raconté dans les médias traditionnels.
The L Word, c'était enfin, surtout, des personnages forts et attachants, dès le premier épisode. Shane, évidemment, Bette et Tina ensuite, Alice, Kit mais aussi la regrettée Dana (ma préférée) ou l'horripilante Jenny. Une galerie d'actrices épatantes qui portaient des scènes marquantes. Tout n'était pas parfait mais The L Word sentait le soleil, l'amour, la Californie, le sexe, la folie, la joie, l'amitié, le ciel comme limite et pas mal d'espoir, aussi, pour tous ceux et celles qui démarrent une vie amoureuse. The L Word, une série LGBT qui comptait et qui eut beaucoup, beaucoup de fans à l'époque.