Au grand dam des services secrets israéliens, Nessa a décidé de choisir le palestinien Jalal El-Amin responsable de la société Tahet Technology comme partenaire dans le projet de pose de câbles de fibre optique dans les Territoires palestiniens. Pendant ce temps, Hayden-Hoyle découvre avec stupeur que Samir Meshal a été assassiné par les agents américains.
The English est le dernier projet de Hugo Blick, qu’on retrouve derrière The Honourable Woman ou encore The Shadow Line. Avec cette nouvelle mini-série, il explore l’anti-Western, l’un des sous-genres du Western. Une perspective différente s’ouvre sous nos yeux, via les regards de nos deux protagonistes : Cornelia Locke (Emily Blunt) aristocrate anglaise prête à tout pour venger son fils, et Eli Whipp (Chaske Spencer) éclaireur Pawnee qui réclame un bout de terre après avoir servi les États-Unis. Leurs chemins vont se croiser dans le premier épisode pour à leur grande surprise, converger. On va donc suivre un bout de leur destin en commun.
En six épisodes, cette production originaire des studios Amazon qui a finalement été achetée par Canal+ en France, se distingue par des performances sans fausse note et des dialogues sans fioriture.
Une photographie superbe qui change du style des derniers westerns qu’on a eu l’occasion de voir sur petit écran, y compris l’autre titre de Canal+, Django. Dans The English, il n’y a pas de boue ni une goutte d’eau, c’est le désert aride qui s’étend à perte de vue. Un soleil trop lumineux qui éblouit nos yeux et qui offre des visions de ciels bleus et de sable jaune très contrastées. Et c’est rare d’avoir une image tellement à contrepied du désespoir sombre des héros solitaires de western.
Commentaires (2)
Certainement l'épisode le plus intense de la série. Tout s'enchaîne parfaitement et dès le début on sait qu'il va se passer quelque chose, que quelque chose cloche. Cette affaire est réellement un cercle et chaque partie a des pions dans l'histoire qui agissent les uns contre les autres, Israël, Palestine, Royaume-Uni, EU, les Steins... Voir tout ça se révéler et se mettre en place est fascinant et effrayant. Je suis presque sûre que Nessa a survécu. Cette scène à la maison de vacances, la femme qui arrive, Ephra (je l'aimais bien, et je n'ai totalement rien vu venir de son côté), le Palestinien, et ensuite les hommes du MI5 ? qui arrivent, et la femme d'Ephra en train d'accoucher, l'hystérie totale. D'ailleurs, cette pauvre femme a découvert que son mari l'a trompée, il est mort sous ses yeux, elle a compris la trahison d'Atika, elle a tué un homme et elle a accouchée. Tout ça en l'espace de quelques heures. La pauvre. Très déçue d'Atika, d'avoir servi Ephra sur un plateau, et de l'avoir trahi. Machinations, complots, conflits d'intérêt et au milieu les Steins qui au final payent. Cette série est incroyablement bien écrite. Wow.
Wow. Juste wow.