Mexico City, dix-huit mois auparavant : le père Marcus Keane est appelé au chevet de Gabriel, un petit garçon possédé par un esprit démoniaque en pleine nuit. Chicago, de nos jours : le père Tomas Ortega, officiant dans la paroisse de Saint Anthony à Chicago, est un prêtre moderne qui aide du mieux qu'il peut ses concitoyens tout en essayant de trouver des fonds pour la rénovation de son église. L'une d'entre eux, Angela Rance, est persuadée qu'une présence rôde dans sa maison. Elle a fait l'expérience de phénomènes inhabituels : des chaises qui bougent toutes seules, des livres sortant des étagères, des voix à travers les murs. Elle confie au prêtre que sa fille Katherine n'est plus la même depuis l'accident de voiture qu'elle a vécu et qui a coûté la vie à son amie. Alors que les deux adultes discutent dans le bureau de l'homme d'Eglise, un corbeau brise la fenêtre et meurt en souillant de son sang la bible du père Ortega. Le jeune ecclésiastique fait toujours le même rêve : le père Keane tentant de sauver un enfant possédé mais ce dernier meurt le cou brisé.
Tomas rend visite à Katherine. Bien qu'un peu renfermée, l'adolescente semble normale. Après avoir dîné avec la famille, le prêtre part après avoir discuté avec Henry, le père de famille, qui lui donne une adresse. Après des recherches sur Internet, il retrouve la trace du père Keane dans une maison de retraite. Il lui fait part de son rêve. Marcus ne semble pas surpris et lui conseille de tout oublier. Il révèle au jeune prêtre qu'il est manipulé par des forces qui le dépassent. De retour à Chicago, le père Ortega fait part des doutes qui l'assaillent à Angela.
Au même moment, des bruits se produisent dans le grenier. Tomas monte et perçoit une force invisible qui tue un rat. Cette même force prend l'aspect de Casey, la jeune sœur de Katherine. Elle saute sur l'homme d'Eglise pour l'étrangler. Mais il est sauvé par Angela qui allume la lumière : Casey a repris son apparence normale et annonce à sa mère que Tomas a tué le rat. Le prêtre apeuré prend le rat et le jette dans la poubelle. À l'extérieur du pavillon, Casey l'observe, un rictus aux lèvres. Il part en se posant des questions. À la maison de retraite, Keane prépare ses affaires et constitue son bagage pour l'exorcisme qu'il va devoir faire.
Une chose est sûre : la critique est unanime sur la qualité d’Evil. Et pourtant, elle reste trop méconnue même parmi les sériephiles. C’est donc le moment avec l’arrivée de la saison 2 et 3 sur Paramount+ de vous (re)parler de ce petit bijou d’écriture. Jusque-là, seule la saison 1 était dispo.
Comme toutes les séries de Robert et Michelle King, sur le papier, le concept semble assez classique : une série de network à l’ancienne avec des affaires hebdomadaires que notre trio principal démêle entre possession démoniaque ou arnaque douce. Il y a des têtes connues dans le casting, Michael Emerson (inoubliable dans Lost) par exemple, monsieur Luke Cage lui-même (Mike Colter qui avait déjà collaboré sur The Good Wife), Aasif Mandvi dont le nom est peut-être inconnu mais dont le visage vous rappellera quelqu’un, et bien sûr Katja Herbers vue dans Westworld ou encore dans Divorce.
Ces trois derniers forment le trio principal composé d’un apprenti-prêtre croyant, d’une psychologue médico-légale franchement sceptique et d’un informaticien qui fait au contraire tout pour prouver que tout est faux, ils sont financés par l’église catholique pour débusquer les histoires de possession démoniaque. C’est ce que propose Evil sur CBS outre-Atlantique.