Margaret et Peter Townsend, désormais divorcé, annoncent à Elizabeth et Philip leur intention de se marier. Philip se montre réticent par rejet du divorce et pressent le scandale à venir pour la Couronne. Elizabeth, heureuse du bonheur de sa sœur, lui donne son soutien et promet une solution pour contourner le refus de l’Église anglicane de marier les divorcés. La Reine-mère et son conseiller conservateur rappellent à Elizabeth que Margaret n'ayant que 23 ans elle ne peut convoler sans accord parental avant ses 25 ans ; ils annoncent à Elizabeth, choquée, la mutation de Townsend à l'étranger en espérant que l'éloignement ait raison de leur liaison. La presse et le peuple prennent la défense du jeune couple et Margaret meurtrie rend sa sœur responsable de son malheur.
Déjà la saison 3 de The Crown, sur Netflix, la Royale Série consacrée à la vie d'Elizabeth II, la souveraine du trône Britannique régnant depuis 1953. Vous pensiez bien la connaître ? La presse people se nourrissant des frasques de ses enfants, petits-enfants, belles-filles, etc. depuis l'invention du ragot, cela pourrait être vu et revu, mais non, la série nous épate épisode après épisode, quitte à broder quelque peu sur la réalité. Quel pari, pour Netflix, de vouloir raconter une histoire réelle, sur un personnage toujours en vie, qui ne s'exprime (presque) jamais officiellement et qui ne commente jamais en public les faits et les drames. Never explain, never complain !
Renvoyer tout le casting ? Yes, Madam !
Il fallait oser, tout de même, renvoyer l'intégralité d'un casting entre deux saisons, et passer d'une quasi-inconnue de 35 ans (Claire Foy) à une star oscarisée de 45 ans, Olivia Colman, pour le rôle principal. Si les séries ont parfois besoin de faire oublier un personnage principal, suite à son décès ou à une maladie, elles rechignent à le remplacer. Le public pourrait fuir...et le fait, souvent, déçu d'un passage de relais qu'on lui impose (Jean-Pierre, le mari de Samantha, dans Ma Sorcière Bien Aimée, par exemple) et qui le dérange.