Les funérailles de George VI se préparent et la présence du duc de Windsor, ex-roi Édouard VIII, et la place à lui accorder lors de la cérémonie ravivent les rancœurs familiales. Philip, influencé par son oncle dont il a hérité le patronyme, insiste auprès de son épouse pour que ses enfants conservent son patronyme de Mountbatten et que Clarence House, plus intime, soit la demeure familiale ; Elizabeth demande le soutien de Churchill en échange du sien pour qu'il reste encore un peu au pouvoir. Elle ignore alors que lord Mountbatten fait déjà passer la nouvelle comme officielle et s'en enorgueillit. La reine-mère et la reine douairière Mary freinent son ambition et les manœuvres perfides du duc de Windsor mènent au refus des vœux de Philip. Celui-ci est profondément humilié et en fait le reproche à Elizabeth.
Margaret est sur un petit nuage depuis que la femme de Peter Townsend l'a quitté, négligeant pour eux deux les conséquences d'un divorce.
Déjà la saison 3 de The Crown, sur Netflix, la Royale Série consacrée à la vie d'Elizabeth II, la souveraine du trône Britannique régnant depuis 1953. Vous pensiez bien la connaître ? La presse people se nourrissant des frasques de ses enfants, petits-enfants, belles-filles, etc. depuis l'invention du ragot, cela pourrait être vu et revu, mais non, la série nous épate épisode après épisode, quitte à broder quelque peu sur la réalité. Quel pari, pour Netflix, de vouloir raconter une histoire réelle, sur un personnage toujours en vie, qui ne s'exprime (presque) jamais officiellement et qui ne commente jamais en public les faits et les drames. Never explain, never complain !
Renvoyer tout le casting ? Yes, Madam !
Il fallait oser, tout de même, renvoyer l'intégralité d'un casting entre deux saisons, et passer d'une quasi-inconnue de 35 ans (Claire Foy) à une star oscarisée de 45 ans, Olivia Colman, pour le rôle principal. Si les séries ont parfois besoin de faire oublier un personnage principal, suite à son décès ou à une maladie, elles rechignent à le remplacer. Le public pourrait fuir...et le fait, souvent, déçu d'un passage de relais qu'on lui impose (Jean-Pierre, le mari de Samantha, dans Ma Sorcière Bien Aimée, par exemple) et qui le dérange.