Paralysé, acculé et à court d'options, Picard met en scène un pari pour piéger Vadic et révéler son véritable objectif – un pari qui met le Titan dans le collimateur et oblige Picard et Beverly à remettre en question tous les codes moraux qu'ils ont jamais tenus.
Vous devez sûrement avoir déjà entendu parler du syndrome de l’imposteur. Ce sentiment de doute exacerbé qui peut vous freiner dans toutes vos initiatives, vous laissant penser que vous allez être démasqué dans votre propre supercherie. C’est exactement ce qui allait se passer ici. J’allais écrire sur Star Trek Picard en n’ayant regardé aucune des séries originales. On allait me percer à jour, c’est certain. Alors, autant y aller frontalement : oui, je n’ai vu aucun épisode de Star Trek. Bien sûr, j’ai de nombreuses images en tête, comme beaucoup de gens : les uniformes, Spock, l’USS Enterprise, le capitaine Picard et ses nombreux mèmes. Et puis comme beaucoup, j’ai vu les films les plus récents de J.J. Abrams, qui m’ont introduit un peu plus à cet univers. Mais voilà, je ne suis pas trekkie. J’aurais aimé l’être, être capable d’en débattre, comme ceux qui feignent connaitre Twin Peaks pour briller dans les dîners mondains. Mais cela ferait de moi une bien triste personne.
Alors quand Star Trek Picard a été annoncé en 2018, j’étais enthousiaste de revoir Patrick Stewart dans une série. Mais cela s’arrêtait là. Pas moyen de savoir de quoi il en retournait. Et pourtant chez les fans, les théories fusaient. La série se déroule dans un embranchement des timelines qui mélangent le canon de la série et les évènements de certains films. Est-il nécessaire d’avoir un cours accéléré sur Star Trek pour se lancer dans ce pilote ? La réponse sera la même que pour Watchmen et son comic book : vous pouvez vous en passer, mais c’est quand même fortement conseillé. Car il est maintenant clair à la vision de ce pilote que Star Trek Picard reste dans l’ombre de The Next Generation.
L’ex-commandant Jean-Luc Picard profite d’une belle retraite à taux plein dans des vignobles français, après une carrière rondement menée au sein de Starfleet. Très vite, on se rend compte qu’il est poursuivi par ses démons, un deuil profond mêlé d’une certaine culpabilité issue de ses aventures passées. Première bonne nouvelle : la série prend quand même le temps de reposer les bases, afin de ne pas perdre un nouveau public tenté de prendre le train en marche.
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Commentaires (4)
Moins mauvais que le précédent l'épisode ne peut s'empêcher de faire revenir une nouvelle fois un ancien, de Voyager cette fois, pour une scène assez médiocre d'ailleurs Sinon la série est toujours tournée dans une semi obscurité sans doute pour nous faire admettre que l'utopie Star Trek est morte Après Starfleet qui torture les officiers et qui tue sans scrupules nous avons maintenant Starfleet disciple de Mengele Au passage l'épisode piétine allègrement la fin de DS9. Nous n'avons toujours pas d'explication non plus sur la raison du nombre de changelings qui circulent dans ce quadran, beaucoup plus que les 10 annoncés par la méchante en tout cas, alors que le trou de ver a disparu à la fin de DS9
On en apprend un peu plus sur les métamorphes. On retrouve Data (provisoirement ?). Et la date fatidique apparemment approche…
Un excellent épisode, tout simplement. Les protagonistes ne sont pas manichéen, c'est appréciable. La photographie est toujours magnifique.