La mère d’Alo est désespérée par le comportement de son fils. Elle décide qu’il est temps qu’il arrête le lycée pour aider son père à la ferme familiale. Mais Alo se rebelle : il veut faire la fête avec ses amis et être indépendant.
Commencée en 1986, puis une deuxième saison en 1988 et enfin une troisième dans les années 90, This Is England dépeint le pays en question à travers les décennies. Créée par le talentueux Shane Meadows, cette comédie britannique sociale a fait ses débuts sous la forme d'un film éponyme en 2006 avant de se métamorphoser en une série télévisée qui a laissé une trace dans le paysage audiovisuel. Chaque saison est composée de peu d’épisodes, quatre ou trois, mais tous sont mémorables à sa manière. Elle sert de référence à des grandes histoires à travers les années comme un Years and Years ou d’adolescents à la Skins loin du glamour anglais. Les trois saisons sont disponibles sur Arte.tv.
L'histoire de This Is England prend racine dans les années 80, une époque marquée par des bouleversements sociaux et culturels. Au cœur de l'intrigue se trouve Shaun (avec la tête incontournable de Thomas Turgoose), un adolescent égaré cherchant à trouver sa place dans un monde en constante évolution. Lorsqu'il croise la route d'un groupe de skinheads, dirigé par l'imposant Woody (Stephen Graham récemment vu dans Bodies), la vie de Shaun prend un tournant inattendu. Les autres membres du groupe, joués brillamment par Vicky McClure (actuellement dans Trigger Point), Joseph Gilgun, et d'autres acteurs exceptionnels, ajoutent des dimensions riches et complexes à l'histoire. Les acteurs sont devenus des visages familiers de la télévision britannique pas toujours parfaits plastiquement mais avec leurs défauts.
Chaque épisode offre un aperçu authentique de la manière dont ces individus, et par extension la société britannique, ont été façonnés par les événements de leur époque. Des protestations anti-Thatcher aux premiers émois amoureux, la série aborde des thèmes intemporels avec une sensibilité qui touche le cœur du public. Évidemment le spectateur évolue en même temps que Shaun. Des luttes sociales avec en fond une classe ouvrière de plus en plus en colère font écho toujours à la société d’aujourd’hui. Les questions de discrimination, d'injustice sociale, et de marginalisation demeurent des enjeux contemporains mis en avant tous les jours. Pourtant, c’est un véritable cri de ralliement que propose Shane Meadows en passant par l’humour et la satyre sociale.
Commentaires (13)
Bon… Ben on peut dire que ça ne m’a pas palpité. D’abord, c’est très redondant cette histoire : la mère dit quelque chose, le fils râle, le père se tait. Puis la mère dit autre chose, le fils râle, le père se tait. Voilà voilà… Ensuite, bonjour la rébellion… Le fils n’est pas content, il va se venger… en faisant une bataille d’œuf et de farine ! Wouuuuuuh… Evidemment, ce n’est pas la saison d’avant, tout ça, mais la comparaison est inévitable : c’est gentillet, mollasson, ça manque d’excès, de délire, de petites répliques cinglantes et amusantes… Dans la saison 3, il y avait aussi masturbation devant un écran… Sauf qu’à la saison 3, la sœur entrait à ce moment-là, ça mettait un poil de gêne, de tension, de râlerie, de quelque chose. Là, il fait des têtes bizarres amusantes et c’est tout… Un sacré manque d’épaisseur à cet épisode.
Et bien c'est étrange mais j'ai bien aimé cet épisode.
Bof, bof, bof cet épisode
Quel épisode inutile..
il tourne en rond avec cet épisode
Épisode très moyen, sauvé pour ma part avec la musique et le personnage.
Y a que la bande son qui sauve cet épisode.
On s'fait chier c'est du vu et revu! On a besoin de NEUF
Ouais les problèmes avec les parents, c'est du déjà vu je trouve...
Ah ben moi c'est l'inverse, celui là je les trouvé très bien comparé aux 5 autres premiers épisodes que je trouvais très fade. Et la sélection Dubstep est tout simplement sublime!
Pas terrible celui-là. Je trouve.