Après avoir quitté son travail, Annie commence sa carrière de journaliste indépendante en interviewant le fameux Troll. Toutefois, lorsqu'elle s’aperçoit que personne ne lit son article, elle réalise que travailler à son compte n’est pas aussi facile que ce qu'elle pensait...
Malgré l’annulation au bout d’une saison de Genera+ion, nul doute que la pléthore de personnalités différentes plait à son public. Et ce n’est pas non plus les thèmes abordés sous le prisme woke qui est pour déplaire. Hélas, on ne peut pas satisfaire tout le monde et c’est également le cas des trois séries de la reco du week-end qui peuvent diviser si on ne se sent pas concerné·e.
Si vous ne connaissez pas Aidy Bryant c’est que vous n’avez jamais vu un épisode de l’émission Saturday Night Live depuis des années. L’une des comédiennes principales de l’actuelle promo du SNL, après avoir joué des seconds rôles en parallèle de l’émission, elle brille enfin indépendamment dans Shrill. Il faut dire que ce projet est son bébé puisqu’il est en partie autobiographique, et elle y porte les casquettes de créatrice, scénariste et actrice principale. Le réseau joue également puisque les producteurs exécutifs ne sont nuls autres que le patron du SNL Lorne Michaels et Elizabeth Banks bien connue dans le monde de la comédie.
La comédie en trois saisons est centrée autour d’Annie, jeune femme en surpoids par rapport aux standards classiques, qui veut gagner confiance en elle et ça passe d’abord par l’acceptation de son corps. Comme toute fin de vingtaine qui se respecte dans une grande métropole, Annie galère entre sa vie professionnelle, amoureuse ou encore familiale. D’une part pleine d’ambition et de talent mais sans le courage de demander plus à son patron, puis malheureuse en couple mais se demande si elle ne devrait pas s’en satisfaire, et enfin doit faire face à des parents pas faciles à gérer. #life Aidy Bryant s’engage encore plus dans Shrill pour parler de sujets qui peuvent encore fâcher de nos jours, à savoir la grossophobie encore et toujours tabou et insiste sur le fait que le body positivisme n’est pas qu’un terme woke mais existe bel et bien.