L'Inspecteur De police principal John River est hanté par les visions de son collègue récemment assassiné, le sergent policier Jackie Stevie Stevenson. Il continue dans ses tentatives de trouver son tueur bien qu'exclu du cas sur les raisons de sa proximité aux événements l'entourant. RIVER doit subir l'évaluation psychiatrique et son commandant précise qu'il s'attend à ce qu'il le laisse tomber. En attendant, RIVER poursuit un suspect potentiel A sa mort il est placé sous la pression croissante des médias. Simultanément, il fait face aux demandes de la mère d'un adolescent manquant pour trouver le corps de sa fille.
La créatrice de The Hour et de River, Abi Morgan, est de retour avec The Split depuis 2018 qui possède tous les ingrédients d’un drame britannique de qualité. Les deux premières saisons sont actuellement disponibles sur arte.tv et la troisième arrivera plus tard dans l’année Outre-Manche.
Hannah Stern (Nicola Walker) est une avocate spécialisée en divorce dans un cabinet londonien de renom. On comprend rapidement que le droit est une affaire de famille et qu’à cause de conflits internes, elle a dû faire scission avec le cabinet familial. Les relations sont tendues avec sa mère qui est donc une rivale. Avec ses deux jeunes sœurs, Nina (Annabel Scholey) et Rose (Fiona Button), même si tout semble aller en surface, un peu de ressentiment traîne. Tout va être bouleversé quand leur père revient après 30 ans d’absence.
Les séries précédentes de la créatrice et scénariste nous ont habitués à des personnages imparfaits auxquels on s’attache rapidement. Dans le cas de The Split, l’aînée gère les divorces dans son métier mais traverse une phase difficile dans son couple, tandis que la cadette a le syndrome de l’imposteur, et la benjamine est juste un peu perdue. Et au-dessus d’elle, leur matriarche, qui a dû maintenir leur cabinet seule.
Commentaires
Vraiment un très bon début: acteurs convaincants et réalisation originale. Après un seul épisode, j'aime déjà beaucoup. Et la perspective de ne pas avoir à se taper une pléthore d'épisodes (mini-série de 6 EP) me réjouit d'avance: moins de gras. Vive les mini-séries (anglaises).