Ray finit enfin par apprendre la vérité sur la mort de sa soeur, Bridget. Terry, de son côté, fait le deuil d'un ami, ce qui le ramène à sa propre mortalité. Enfin, la quête de Mickey pour retrouver son argent va conduire à un face à face entre les Sullivan et les Donovan...
Paul Shrader avait réalisé le film American Gigolo en 1980, voici sa suite en série, 42 ans après. En 1980, Richard Gere explose avec ce rôle. Dans ce film, Gere incarne Julian Kaye, un trentenaire qui loue ses services à des femmes. Mais sa vie bascule quand on retrouve le corps d’une de ses clientes dans un lit. David Hollander (Ray Donovan) y a vu un beau point de départ pour une série qui reprend quand Julian doit refaire sa vie. Il veut à tout prix savoir la vérité sur cette nuit où tout a basculé et Paramount+ lui a offert une occasion de raconter cette histoire.
Jon Bernthal (We Own This City, The Walking Dead) reprend le rôle de Julian dans un thriller où on peut retrouver également la française Lizzie Brocheré (American Horror Story) et Gretchen Mol (Nightflyers, Boardwalk Empire). Évidemment, que serait un thriller mâtiné de polar sans une fliquette, jouée par Rosie O’Donnell (La Famille Pierrafeu, SMILF).
Julian Kaye (Jon Bernthal) a été libéré de 15 ans de prison et retrouve son ancienne amante Michelle (Gretchen Mol), sa mère encore bouleversée par l'affaire et doit faire face aux personnes qui l'ont trahi. La détective Sunday (Rosie O'Donnell) cherche la vérité sur le meurtre qui a envoyé Julian en prison il y a toutes ces années, déterrant un complot beaucoup plus vaste que prévu.
Sexe, politique, argent, American Gigolo est une suite impeccable du film. Si l’action se situe 15 ans plus tard, c’est bien 40 ans qui sépare le film de la série. American Gigolo prend aussi le choix de raconter les origines du personnage quand il était encore jeune. C’est donc un appendice audacieux qui est proposé là. Peu enclin à ce projet, Paul Shrader, réalisateur du film, n’a pas apprécié cette version modernisée. Il faudra aussi passer outre Jon Bernthal, loin d’être aussi propre et lisse que Richard Gere physiquement.