Flash-back sur la jeunesse de Sarya : la jeune femme a vécu douze ans à Paris. À la mort de sa mère, elle est revenue à contrecœur au Kurdistan, à la demande de son père, mais a fini par s’habituer à cette nouvelle vie. Retour au présent. Sarya et son bataillon reçoivent l’ordre de partir en éclaireurs. Antoine se lance à leur poursuite et grimpe dans leur camion sans leur demander leur avis. À Raqqa, Nasser ne se remet pas d’avoir décapité un cadavre. Mais la vidéo a récolté un grand succès sur Internet. Paul apprend qu’à Birmingham des frères s’occupent de son fils et vont l’envoyer en Syrie.
Ali, un Palestinien, et Sa’ar, un Israélien, sont deux meilleurs amis qui se connaissent depuis leurs 15 ans. Leurs tragédies personnelles les ont rendus aussi proches que des frères. Alors qu'Ali est sur le point de partir étudier la médecine à Boston, la deuxième Intifada éclate fin septembre 2000. Leurs vies vont alors diverger drastiquement… vers des directions opposées. S’ajoute Jenny, une journaliste de guerre américaine qui les aime tous les deux et qui va devoir choisir son camp. C’est le topo de Red Skies, la nouvelle production Yoav Gross Productions adaptée du roman de Daniel Shinar. Amit Cohen est le showrunner de la série, celui qu’on retrouve derrière False Flag ou encore No Man’s Land. Les deux premiers épisodes ont été montrés à Séries Mania cette année dans la catégorie de la Compétition internationale.
Et quels épisodes ! Ils introduisent la trame plus complexe qui arrive. On découvre à peine les personnages et leur passé commun qu’ils vont se diriger vers une autre voie. Ici, pas de complot comme un thriller d’espionnage, mais on est bien en présence d’un drame de guerre. Les deux meilleurs amis sont campés avec brio par Amir Khoury (The Little Drummer Girl, Fauda…) et Maor Schwitzer (Shtisel, Valley of Tears…) qui n’ont pas peur de monter en intensité. Les deux premiers épisodes sont sur fond d’opération commando avec une tension sous-latente omniprésente, et une cheffe d’opération qui se retrouve dans la vengeance et dans l’ambition. Parallèlement, tout l’aspect dramatique avec les relations entre les personnages a des potentiels d’évolution. En tout cas, dans l’écriture, on sent que les prochains se pencheront plus sur la guérilla.
Comme l’indique Séries Mania, il s’agit de la « première série co-écrite par une équipe mixte israélo-palestinienne, dont les auteurs de No Man’s Land et le réalisateur de Shtisel, Red Skies traite avec efficacité et puissance d’un double drame : celui de la guerre, et de la division qu’elle impose à ceux qui la subissent. »
Commentaires (6)
Toujours mieux d’épisodes en épisodes …
Plot twist : Le Mossad !
Intense cette épisode, les personnages sont tous très réussis et crédibles. La trame narrative est solide !
Toujours aussi bien fait ! J’ai peut-être été un poil moins intéressé par la jeunesse de Sarya – mais c’est sympa de l’avoir vue quand même… Le voyage en camion, le rapprochement de Sarya et Antoine, beaucoup de moments forts.
Nsseer vient de perdre sa porte de sortie,mais ne vaut-il pas mieux faire quelques années de prison en Angleterre plutôt que de rester dans cet enfer???.. On la sentait venir la scène de baise entre Antoine et Sarya^^^^
Sous pression constante 😱👍