Alors qu'un syndicat se forme, Ian doit gérer le départ imminent de Poppy et l'avenir du jeu. "Mer de Sang" prend un nouveau sens.
Alors que It’s Always Sunny in Philadelphia est devenue la comédie live action la plus longue de l’histoire avec ses 14 saisons, l’équipe créative derrière la série revient avec Mythic Quest: Raven's Banquet sur Apple TV+. On retrouve en effet à l’écriture le duo Rob McElhenney et Charlie Day, ainsi que Megan Ganz, qui a aussi travaillé sur Philadelphia alors que certains la connaissent pour son travail sur Community. La série raconte les coulisses d’un studio de développement de jeux vidéo, et plus précisément d’un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur (MMORPH) à succès, Mythic Quest. À sa tête, on retrouve le directeur créatif hyper mégalo Ian Grimm (joué par Rob) alors que l’équipe sort sa première extension majeure.
Mythic Quest s’inspire en tout cas de cette dernière en proposant une vision humoristique du développement de jeux vidéo. La figure du directeur créatif est directement inspirée de celle du documentaire Playing Hard, qui suivait le développement du jeu Ubisoft For Honor et notamment son directeur de création excentrique, Jason VandenBerghe. Ian Grimm est mégalo au possible, conscient de son aura et s’enivre constamment de son propre génie. Il est assisté d’une ingénieure, Poppy, qui semble être la seule personne saine d’esprit du studio. Car il faut voir l’équipe de bras cassés : l’écrivain raté et complètement alcoolique, le producteur exécutif incompétent ou encore la community manager au bord du burn out. La galerie de personnages (et donc des personnalités) donne des situations très drôles, avec des conflits qui reflètent souvent les vraies tensions qui traversent l’industrie du jeu vidéo.
La série explore globalement cette tension entre création et monétisation, quand le marketing s’insère dans l’idée créative et comment les deux peuvent cohabiter ? C’est d’ailleurs le sujet de tout un épisode (le meilleur de la saison) qui effectue un bond surprenant dans le passé en gardant un lien avec l’intrigue principale. En délaissant l’aspect comédie, la série creuse ses thématiques de façon bien plus intéressante. Mais quand elle veut parler de la représentation de la femme ou encore de la syndicalisation de ses employés, tout est soudainement trop facile. Quand on sait que le studio Ubisoft fait partie des producteurs, on imagine toute la bonne publicité que cela peut leur faire.
Commentaires (4)
Petite série sans prétentions qui m’a bien surpris ! Une agréable surprise même. Je suis curieux de voir la saison 2 !
Très bonne série, décalé, rafraichissante et au casting parfaitement investie. Dans la digne ligné des derniers bijoux qu'on était Parks And Rec, The Good Place, Brooklyn 99 ou Superstore par ex.
Ça reste un bon divertissement mais je suis assez déçu de certaines caricatures des personnages et du manque de profondeur de certains. J’ai pas compris l’idylle entre les deux testeuses. Sinon on est très loin de Silicon Valley. On a l’impression que la série essaie de ratisser très large niveau grand public pour éviter une audience anecdotique mais on reste trop générique pour vraiment peindre le monde des studios de développement. C’est dommage car ils pourraient aller beaucoup plus loin.
j'ai plutôt bien apprécié, j'accroche à l'humour Rob McElhenney, c'est pas la comédie de l'année (pas au niveau de It's always sunny in Philadelphia, c'est clair) mais sympathique. On sent une réalité derrière (et ça vient d'Ubi), quelque part ouais les thématiques abordé sont de vrais problématique de studios de développement aujourd'hui (être dépendant de l'avis de streamer qui ont parfois 14ans sur le net, les créatifs vs financiers, essayer d'être diversifié, la gestion de la communauté....etc), le problème c'est que comme il faut que ça reste une comédie grand public, et qui parle pas juste aux gamers, ils ont grave essayé de coller les archétypes de personnages de sitcom sur leur persos. Du coup... bah ça ressemble pas du tout à la vraie ambiance d'un studio (non les beta-testeur ne sont pas 2 personnes qui jouent tranquille dans un canap à 3m du directeur artistique, c'est 30 personnes qui sont dans un openspace sans âme et qui vont faire cogner leur persos contre un mur pendant 5h pour voir si ça glitch pas). Bon après on peut se dire c'est pas grave, c'est juste une comédie potache et le côté développeurs c'est juste pour la différencier des autres, et c'est pas totalement faux, mais résultat c'est pas non plus hyper original dans la forme ou l'humour, ça ressemble à beaucoup de comédies centrées sur l'ambiance au boulot quoi, les rapports de force au travail...etc (je comparerais pas non plus avec The office ou The IT crowd, qui sont large au dessus). En résumé c'est pas incroyable, mais si on veut passer un petit moment de détente ça passe. Et au passage : un MMORPG qui se joue à la manette = hérésie (je sais que ça existe, mais ça reste une hérésie). ps: j'ai rarement vu autant de fois le logo de Razer, c'est le placement de produit le moins discret au monde