Safia a convaincu Fara de suivre Aris en pleine Kabylie, leur assurant qu’elles y trouveraient là-bas un four identique à celui qu’avait Rania. Même si les paysages sont magnifiques, Safia est troublée par ce kabyle qui leur fait découvrir le pays. Mais qu’a-t-il vraiment prévu pour les deux sœurs ?
On connait toutes ou alors on l’est, cette « meuf » de trente ans qui a l’impression que tout le monde avance autour d’elle (surtout la petite sœur) mais qui fait du surplace. Et en plus, Fara est amoureuse de son meilleur ami depuis le début et ne lui a jamais dit. Au chômage, célibataire, en surpoids, ne va pas à la mosquée, beaucoup de reproches lui sont faites à cette Miskina.
Présentée en avant-première au festival de la fiction de La Rochelle, découvrez la dramédie disponible depuis le 30 septembre sur Prime Video de Melha Bedia, co-écrite par par Melha Bedia, Yoann Gromb et Xavier Lacaille (de Parlement qui campe aussi un personnage) et où l’humoriste joue également.
Communautarisme ? Et alors ! Ce n’est pas comme si des séries avec des protagonistes musulmans pleuvaient de partout. À part l’excellente Ramy disponible chez Lionsgate+ (anciennement Starzplay), on ne peut pas dire que le sujet a été (bien) développé. Et dans notre interview que vous pouvez découvrir plus bas, Melha Bedia mentionne que son confrère américain lui a ouvert la voie « si lui l’a fait, pourquoi pas nous ? ». Et tant mieux, car Miskina c’est drôle et surtout très émouvant. D’une dramédie familiale, elle passe en road trip puis en drame poignant tout en traitant l’islam avec sincérité. Vous passerez facilement du rire aux larmes avec ses huit épisodes. Tout le monde peut s’identifier à Fara, ou la reconnaître dans quelqu’un, et c’est ce qui fait la force de la série. On espère en tout cas une saison 2 car l'équipe est bien partante !