Retour au présent. Le travail de renseignement mené par Tal et Izzy permet à leur unité de remporter des victoires tactiques dans la guerre contre Barak.
Ils arrêtent notamment une collègue ayant falsifié un rapport et la forcent à placer un mouchard dans son bureau. Barak peut toutefois compter sur une figure haut placée pour lui fournir de précieuses informations sur l’avancée de l’enquête. Pendant ce temps, Eliran refait surface dans une enclave hassidique, en Ukraine.
Le nouveau thriller israélien Manayek co-créé par Yoav Gross et Roy Iddan (qui a travaillé sur Téhéran) et réalisé par Alon Zingman (Les Shtisel) a déjà à son actif deux saisons à succès dans son pays de naissance. C’est la première saison de dix épisodes qu’on pourra découvrir sur Arte et arte.tv jusqu’au 6 juillet 2023. À la veille de son départ à la retraite, un officier de la police des polices découvre que son meilleur ami et collègue est accusé de corruption. Toutes les loyautés vont être mises à rude épreuve.
Manayek en israélien est l’argot pour la police, et ça donne une bonne idée du ton de la série. Les deux amis en question sont Izzy (Shalom Assayag) et Barak (Amos Tamam), collègues de longue date et qui ne pourraient pas plus être à l’opposé. Le premier est un fervent défenseur de la morale en faisant partie des affaires internes tandis que le second sait se sortir de n’importe quelle situation avec sa tchatche facile. Bien sûr, au-delà de cette trahison, il y a les conséquences au sein de la police et de son rôle et dans cette série réaliste, aux enchevêtrements passionnants, on est plongé dans une société israélienne minée par la corruption et la défiance.