En Iran, Marina a pour mission de découvrir si les ingénieurs du nucléaire envisagent de construire une centrale destinée à l'usage militaire. L'agent de renseignement français doit pour cela se rapprocher d'Asan, un jeune ingénieur spécialiste du nucléaire. Guillaume a passé un pacte secret avec la CIA pour faire libérer Nadia retenue prisonnière au Liban. En échange, il a accepté de livrer des information confidentielle sur les agents français qui espionnent leurs homologues américains.
La dernière nouveauté française sur Netflix est pleine d'ambition. Avec Furies de Jean-Yves Arnaud, il s'agit du meilleur démarrage pour une série française sur la plateforme après Lupin.
Pour conserver leur fortune et entériner leur pouvoir, les grandes familles de la pègre parisienne font appel à une tueuse pour éliminer les « obstacles » qui les empêcheraient de régner. Personne ne connaît son visage, mais tout le monde a déjà prononcé son nom : la furie. Lina est une jeune femme dont le père, en charge des comptes de la mafia, vient d’être éliminé sous ses yeux. Assoiffée de vengeance et convaincue que le meurtre de son père a été perpétré par la furie, elle va se mettre à la recherche de cette légende pour lui faire payer son geste. Une quête qui va l’amener à faire des découvertes auxquelles elle n’était pas préparée.
Furies est une série Netflix déclinée en 8 épisodes qui fait la part belle aux scènes d’action. Plutôt évident quand on choisit de baser son intrigue sur des tueuses, des gardiennes de l’ordre, appartenant à la pègre parisienne. Mais Furies place la barre haut en y insufflant beaucoup de rythme tant au niveau des mouvements des acteurs que ceux de la caméra. Des situations dans lesquelles on a peu l’habitude de voir Marina Foïs, qui joue Selma une des furies, une actrice qui oscille plutôt entre comédie et drame. Face à elle, Matthieu Kassovitz (Malotru dans Le Bureau des Légendes) interprète son frère, Driss. Un garçon né dans une lignée où seules les femmes comptent. En effet, les Furies appartiennent toutes à la même famille, se transmettant de mère en fille l’héritage de la violence. Lina (Lina El Arabi) représente d’ailleurs le futur des furies, obligée de plonger malgré dans un univers de violence et de corruption qu’elle a toujours cherché à fuir.
Commentaires (9)
Une saison qui redémarre bien… Toujours pépère dans l’avancée, on ne s’ennuie cependant pas une seconde à poursuivre là où on s’en était arrêté. Si les trames de la première saison étaient claires (retrouver Cyclone, expliquer l’interrogatoire de Guillaume et suivre la formation de Marina), je ne vois pas très bien vers où ils veulent aller pour le moment mais ça s’installe tranquillement.
La saison 1 a mis en place le bureau des légendes et le fonctionnement de ce service. On sent qu’il ont voulu faire une série en plusieurs saisons qui s’enchaînent. Et pas je fais une saison voir si ça marche et ensuite on verra pour la suite. Elle est vraiment bien ficelée et au contraire donner les vrais noms de l’actualité apporte un plus par rapport à d’autre série. Cette série fait partie de la démonstration qu’en France on sais faire de bonne série. Bravo à Canal +.
La scène avec le gars de la CIA m'a bien fait rire. On reprend là où on les avait laissé. C'est toujours aussi prenant !
Beaucoup mieux que Homeland sans tous ces délires paranoïaques cela semble beaucoup plus réaliste
Je suis l'avis de Nico, on reste dans la fiction en s'appuyant sur l'actu et justement ça n'en rend la série que plus réaliste.
Très bonne reprise et je sens que cette saison 2 va combler ce qui manquait un peu à la saison 1 ! J'ai juste un petit hic mais qui ne change en rien ce que je pense de la série et de sa qualité mais le fait d'user de noms réels alors qu'on est en plein dedans, je trouve ça moyen. Je m'explique, lorsqu'un événement historique est lointain et qu'on en fait une série, on utilise aisément les codes, les noms, les vêtements (prenons par exemple The Man in The High Castle ou meme si c'est totalement fictionnel on parle de nazi, d'Hitler, on vois les tenues SS ect..) or la dans LBDL bah on est en 2016 et on entend Hassan Rohani, Bachar El-Assad, Daech et meme la scène avec le président, on voit pas de visage mais dans la voix on a l'impression d'avoir des petits tons à la Hollande. Autant faire comme dans House of Cards et faire des personnages mais avec des références (Petrov - Poutine / OCI - Daech). Je trouve ça moyen, meme Chaplin lorsqu'il a fait le dictateur ne citait pas expressément Hitler ce qui n'a pas empêcher le public de comprendre. C'est vraiment le seul hic !
Très bonne reprise on revient direct dans l'ambiance. Toujours aussi bien joué et tout comme Homeland je sens que cette saison va surfer sur les événements hélas tragiques
Un bon retour Cette serie n'a rien à envier à beaucoup d'autres séries américaines.