Raylan se lance sur la piste de Glen Fogle, un prêteur sur gages derrière lequel se cache également un dealer d'oxycodone sans aucune pitié. Durant son enquête, le marshal est confronté à Wynn Duffy, le nouveau chef de la mafia locale. Pour sa part, Boyd renoue avec son cousin Johnny et tente de rassurer un membre hésitant de son équipe en prenant contact avec Limehouse. De son côté, Dickie est menacé par un garde corrompu. Celui-ci a surpris sa conversation avec Boyd au sujet du magot des Bennett...
Parfois, on a juste envie de regarder un homme tirer sur quelqu’un sans chercher à savoir pourquoi. Ou de suivre l’histoire d’un type qui est prêt à passer tout le monde à tabac parce qu’on l’a regardé de travers. La rage et la violence de ses héros trouvent leurs sources dans leur passé alors apprenez à connaître ces trois séries souvent agressives, parfois émouvantes. Leur point commun ? Une écriture au cordeau qui développe avec justesse leurs sentiments et leur environnement difficile.
Un Marshall, six saisons, le même Stetson. Justified est un western des temps modernes avec le héros marshall qui fait régner l’ordre et la morale à sa façon. Raylan Givens (Timothy Oliphant) vient de revenir dans son Kentucky natal pour attraper des criminels. Et tout comme un Mayor of Kingstown par exemple, tous les personnages dans cette série semblent… pas très catholiques voire méchants. Ce qui les rend encore plus intrigants. À sa sortie, Justified a connu un succès critique, mais le succès populaire a moins suivi. Aujourd’hui, si elle est toujours placée dans le panthéon des excellentes séries, on l’oublie petit à petit. La première saison contient des épisodes clôturés avec une affaire de la semaine, mais c’est à partir de la saison 2 où le fil rouge occupe de plus en plus de place pour finalement devenir une vraie série feuilletonante. Et c'est d'actualité puisqu'il y a un revival en développement.
EZ (JD Pardo) est le fils doué d'une fière famille latino, dont le rêve américain a été étouffé par la violence des cartels. Désormais, son besoin de vengeance le pousse vers une vie qu'il n'a jamais voulue et dont il ne pourra jamais sortir. Le gang des Mayans Motocycle club avait été introduit dans Sons of Anarchy et sans forcément partager des personnages en commun, Mayans MC est un spin-off de la série. Au début, EZ va devoir faire ses preuves pour intégrer le gang, puis sa vie prendra un autre tournant. On y retrouve le même ton que dans la série mère, un anti-héros qui a besoin de sa communauté dans le fond mais qui ne veut l’aide de personne par fierté. Avec quatre saisons à son actif, elle continue ce qu’avait commencé à faire Sons of Anarchy : un groupe de marginaux souvent sous-estimés par la population, avec un code d’honneur propre plein de testostérone et des personnalités fortes qui doit surmonter plus de peines qu’on ne le croit. Derrière le projet, Elgin James, mais également Kurt Sutter crédité comme producteur exécutif. Terminée au bout de quatre saisons, le Mayans MC saura vous conquérir.
Commentaires (4)
WAhhhou... Cet épisode est excellent... un final qui ne fait que renforcer l'intrigue : on ne sait pas où on va... mais on y va vite et bien fait... ça va faire mal... ça c'est sûr ! Mais ce sera en grand ! J'ADDDDDOOOORRRE cette série et cette saison encore plus que les autres...
On reconnaît les grands dramas à la force de leurs personnages secondaires. Sur ce point, Justified ne nous a jamais déçus (Mags et Boyd pour ne citer qu'eux). Mais avec Harlan Roulette, on fait encore plus fort. Glen Fogel est à l'écran en tout et pour tout durant 15-20 minutes dans cet épisode, mais il avait la force pour être un personnage récurrent du show et un personnage haut en couleurs surtout (la scène de la "Harlan Roulette" dans l'arrière-boutique laisse sans voix). Et ben non, on le supprime et on accentue encore son aura. En un épisode, il devient inoubliable (et cela vaut pour ses larbins également). C'est hallucinant, l'écriture des personnages et son impact sur nous, téléspectateurs. Chapeau à Yost et ses équipes, vraiment. Les autres personnages ne sont pas en reste : un peu de Limehouse, un peu de Boyd, un peu de Quarles, un peu de Dickie, juste la bonne dose, une bonne intrigue et ça fait un épisode excellent. Du grand art. Qui aurait parié sur cette série honnêtement, à l'époque du pilot ? C'est dingue, le chemin parcouru. Et aujourd'hui, juste une seule question sur nos lèvres : c'est quoi cette saison de malade ?
Faudrait inventer un nouveau mot pour décrire la perfection de cette série. L'épisode entier à baver devant la prouesse que c'était sur tous les plans. Acteurs au poil, scénar génial sur plusieurs niveaux, photographie de dingue, décors et autres curiosités minutieusement orchestrés. Même la musique est cool. C'était juste wow. Vivement la semaine prochaine, vraiment. (+ cet épisode m'a fait penser à fond à Breaking Bad, même si le point de vue est moralement différent, il y avait plein de similitudes et même une allusion directe. Good good.)