Ne me pousse pas à te quitter ou à me détourner de toi. Où tu iras, j'irai, et où tu resteras, je resterai. Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu.
La série Amazon évènement de ce début d’année est aussi la première série avec Al Pacino. L’acteur, qu’on a vu récemment dans The Irishman sur Netflix, dirige une équipe de chasseurs de nazis dans le New York des années 70. Oui car visiblement, beaucoup se sont exportés d’Europe pour s’infiltrer dans de multiples strates de la société américaine et il va donc falloir les déterrer à la manière forte.
Hunters embrasse le parti pris de la coolitude, celle des années 70, des comic books, de la sortie de Star Wars au ciné et des cigarettes qui font rigoler. Mais aussi celle du tragique avec de nombreux flashbacks mettant en scène les horreurs se déroulant dans les camps de concentration. C’est ce principe directeur qui traversera toute la saison et qui nous permettra d’explorer les motivations des différents personnages.
Si l’affiche dans le pur style de Inglourious Basterds ne vous a pas mis la puce à l’oreille, les personnages de Hunters semblent tout droit sortis d’un Tarantino. Des archétypes volontairement grossiers (l’acteur, la nonne, le vétéran du Vietnam) qui ont chacun leur origin story et donc leur raison de se joindre à la Chasse. Cependant, toute cette équipe peine à convaincre et n’arrive pas à dépasser les clichés de leur écriture. Et même si c’est un plaisir de voir Al Pacino en leader charismatique, on a vraiment du mal à s’attacher au reste du casting pour cette raisons.