Le transfert des prisonniers vers Omaha est organisé par Campbell. Cullen tente d'intervenir afin de les libérer.
En 10 épisodes pour sa première saison et une deuxième qui ne devrait pas tarder sur Paramount+, Star Trek: Strange New Worlds est la dernière arrivée dans l’univers des explorateurs de la galaxie. Quand Star Trek: Discovery était probablement la série qui s’éloignait le plus de la saga, Strange New Worlds est celle qui y revient. Déjà par ses personnages familiers, nous voici à bord de l’USS Enterprise avec le capitaine Christopher Pike sous les traits de Anson Mount (Hell on Wheels) apparu dans Discovery pour introduire le spin-off, l’un des capitaines les plus marquants de la franchise qui guidait l’Enterprise avant Kirk. Il est évidemment accompagné de Spock, le Vulcain trop humain dans ses jeunes années interprété par Ethan Peak, et par son Numéro 1 Rebecca Romijn (qu’on n’avait pas vue depuis quelque temps). Pour la saison 2, Paul Wesley a été annoncé pour camper le capitaine Kirk. Même du côté de l’image, on retrouve le petit grain vintage pour rendre la série intemporelle qui rappelle les séries plus anciennes.
Strange New Worlds remet sur le devant de la scène la fonction première de la Fédération : l’exploration spatiale. Là où Discovery tentait de créer une tension politique plus forte avec un voyage dans le temps, la fin du monde, etc., les enjeux sont quelque peu différents ici. Cela ne signifie que Strange New Worlds manque d’ambition, mais simplement qu’elle n’a pas à s’empêtrer dans des histoires parfois confuses pour se contenter de la découverte de nouveaux peuples et cultures, de missions de sauvetages tout aussi spectaculaire mais peut-être moins impactant à l’échelle globale. Ne mentionnons pas Star Trek: Picard qui occupe encore un autre rôle, celui de raviver les plus nostalgiques sans forcément sortir de son petit monde. Pour les néophytes de Star Trek, la porte d’entrée par Strange New Worlds pourrait être intéressante car sans s’embarrasser d’expliquer complètement ce qu’est Star Trek, elle permet de comprendre facilement les enjeux et l’univers.
L’équipage de cette version de l’Entreprise a une excellente dynamique et on prend le temps de rester avec chaque personnage dans un véritable ensemble show. Evidemment, on est en 2023, ce qui suppose une diversité dans la composition de ce groupe, et ça tombe bien puisqu’avec Star Trek, ne serait-ce que par les différentes espèces existantes il y a du choix. La série n’est pas dénuée d’humour non plus avec des peuples qui peuvent être un peu décalés et des personnages qui n’ont pas leur langue dans la poche.