Lorsque Hannah réalise qu'Adam ne lui est peut-être pas fidèle, elle révèle qu'elle a une peur phobique du sida. Marnie feint de ne pas se rendre compte de l'ennui que lui inspire Charlie, son petit-ami de longue date. Alors que Jessa tente de faire l'impasse sur la visite organisée par Marnie au dispensaire pour femmes, Shoshanna révèle un secret plutôt humiliant...
Avec Normal People, la romancière Sally Rooney s’est faite connaître du grand public. C’était donc l’occasion d’adapter son premier roman, Conversations With Friends avec la même équipe créative d’Element Pictures. Cette fois-ci l’histoire suit Frances (la nouvelle Alison Oliver), la vingtaine réservée, qui poursuit ses études et écrit des poèmes qu’elle présente sur la scène artistique de Dublin en duo avec l'expansive Bobbi (Sasha Lane de The Miseducation of Cameron Post), son ex petite-amie devenue son âme sœur platonique. Lors de l’une de leurs représentations, les deux jeunes filles font la rencontre de Melissa (Jemima Kirke de Girls), une romancière plus âgée qu’elles, et de Nick (Joe Alwyn vu dans La Favorite), son mari comédien. Bobbi avoue être séduite par Melissa. Frances semble, elle, intriguée par Nick mais n'en dit rien. S'ensuit alors une exploration poétique des relations amoureuses modernes.
Les deux premiers épisodes commenceront le 25 août sur Canal+ pour douze épisodes au total.
La série vient décrypter les relations romantiques modernes avec le point de vue d'une jeune femme dans la vingtaine, car même si les quatre personnages sont importants, Frances reste bien l'héroïne de l'histoire. Si le rythme lent et langoureux de Normal People résonnait avec le public qui était captivé par le couple principal, il parait un peu difficile à suivre dans Conversations With Friends. Surtout que l’alchimie était plus qu’évidente dans la première série alors qu’elle semble un peu moins tangible ici. Element Pictures a battu le fer tant qu’il était chaud mais peut-être qu’une série n’était pas le meilleur format pour cette histoire qui tire sur la longueur ou qu’il était un peu trop tôt pour reproduire la même formule. Les personnages sont tout de même intéressants et surtout les acteurs les incarnent à merveille. Cependant on se perd parfois dans les longues réflexions parfois trop intellectualisées et sur-interprétées qui peuvent amener de la frustration. À l'opposé, la beauté des dialogues et cette réflexion sont ce qui tirent la série du lot. On peut se surprendre à envier cette vie qui parait simple, où l'utilisation de la technologie n'est pas à outrance, ce qu'on a tendance à oublier dans le dating moderne.