Leur séjour chez les Kavillio contribue à rapprocher Doron et Shirin. Pourtant, Shirin sait qu'elle doit quitter le pays, c'est-à-dire quitter Doron. Tous deux comprennent à quel point leur lien est spécial...
Dans la sélection officielle de cette année au festival de télévision de Monte Carlo, une série venait d’Israël avec Night Therapy. Évidemment, le rapprochement avec BeTipul est toute faite, mais avec un twist, toutes les sessions se font de nuit. Notre héros Louie a perdu sa femme et doit s’occuper de ses enfants seuls. Il ne dort plus et se dit qu’il va aider les gens qui ont besoin de thérapie, la nuit, pour des patients moins conventionnels. Ce moment où on se confie plus facilement, où le silence nous entoure.
Ce psychologue israélo-arabe va s'efforcer d'élever ses deux enfants après le suicide de sa femme israélo-juive. Raanan Caspi est derrière cette série, sa femme étant psychologue et lui-même suivant une thérapie depuis des années, il s’agissait d’un univers mystérieux sur lequel il se posait de nombreuses questions. À quoi pense l’expert quand il est face à son patient ? Caspi signe ici son premier projet pour la télévision. Il a eu de la chance de rassembler des acteurs brillants, en premier avec Yousef Sweid qui joue le rôle du psychologue. Cette production de Yes Studios rassemble de nombreux acteurs israéliens reconnaissables, notamment Shira Haas (de Shtisel), qui joue l’une des patientes qui a une forme d’agoraphobie et ne parvient à sortir de chez elle que la nuit. Mais il y aura aussi toute la bande de Fauda Lucy Ayoub, Yaakov Zada Daniel ou encore Firas Nassar. Chaque épisode va suivre deux patients la nuit, avec des moments de vie de la famille de Louie. Chaque jour, il s’occupe de ses fils, une fois qu’ils sont à l’école, il dort avant le retour de ses fils et le début de son travail.
Les points forts de Night Therapy reposent sur les trois axes qui la démarquent : le fait qu’elle se déroule la nuit évidemment, mais aussi que son héros soit une minorité puisque la majorité des psychologues proviennent de milieux aisés et qu’en plus il est Arabe, et enfin, un sens de Sherlock Holmes, le créateur étant fan des séries policières.