Pierre ne veut pas abandonner l'affaire Andrescu, en dépit des menaces de Benoît, qui, sur les ordres de Laborde, cherche à lui faire lâcher prise. Benoît passe donc à l'attaque. Il s'en prend non pas à Pierre mais à sa femme, Marianne, et au père de celle-ci, Robert Villequier. Renseignées par Benoît, les douanes saisissent un camion de l'entreprise Villequier plein à ras bord de médicaments contrefaits. Robert Villequier prend la fuite. Marianne, qui feint de tomber des nues, est convoquée par le juge d'instruction Denis Pernelle. Laure, elle, hérite d'une affaire qui paraît facile. Une femme a été tuée, et l'identité du coupable ne fait aucun doute : c'est Ferro, son ancien mari, plusieurs fois condamné, qui la frappait et lui extorquait régulièrement de l'argent. Un médecin légiste arrogant, mais négligent, conclut par erreur à une mort naturelle. Plus de meurtre, et donc plus de meurtrier. L'assassin ne sera même pas inquiété. Laure et son équipe s'indignent, mais que faire ?Joséphine Karlsson affronte le juge Roban en tant qu'avocate d'un petit caïd de cité qui a fait torturer à mort l'un de ses concurrents dans le trafic local de haschich. Protégé par la loi du silence, abrité par le témoignage de sa mère, il a lui aussi toutes les chances de s'en tirer, grâce à l'acharnement de Joséphine. Mais il commet l'erreur d'humilier cette dernière...
Gilou s’est dénoncé à l’IGPN, il est incarcéré dans l’attente de son jugement. Profitant de la situation, Brémont, le commissaire de la Crim’, va lui demander d’infiltrer un gang de braqueurs, en échange d’une possible réintégration dans la police. De leur côté, Laure et Ali peinent à faire équipe et leur groupe est mis sur la touche. La mort d’un jeune migrant marocain va leur imposer de surmonter le trauma lié à l’incarcération de Gilou. Joséphine s’attache à Souleymane, un mineur isolé suspecté du meurtre, elle décide de le défendre. Le commissaire Beckriche va gérer les rapports avec Lucie Bourdieu, la jeune juge instruisant l’enquête sur l’homicide. Brillante mais peu expérimentée, elle se méfie des méthodes employées par les flics et traque la moindre entorse à la procédure.
Une 8ème et dernière saison après 15 ans de bons et loyaux services : Engrenages touche à sa fin sur Canal+. Donner une conclusion à une telle série est forcément un défi de taille pour ses scénaristes, qui doivent à la fois donner une conclusion satisfaisante à tous ces personnages, mais aussi raconter une dernière histoire convaincante avec la même exigence que les années précédentes.
L’enquête débute alors qu’un jeune migrant marocain est retrouvé mort dans une laverie du 18ème arrondissement à Paris. Après les évènements de la saison 7, la 2ème DPJ est "tricarde", autrement dit dessaisie de toutes les affaires d’importance passant par le commissariat. Le groupe s’investit dans cette enquête qui va les aider à remonter la pente après l’incarcération de Gilou. La série va d’ailleurs mettre en scène deux intrigues : l’enquête et le quotidien du policier désormais incarcéré, deux lignes narratives qui ne tarderont pas à s’entrecroiser.
Commentaires
Beaucoup d’histoires, cette fois ; un peu l’impression que ça part dans tous les sens et j’aurais bien aimé qu’on se focalise, comme au début, sur une histoire « du jour » en plus de l’histoire globale. La trame sur le médecin légiste est un poil appuyé avec ce type sorti dont ne sait où qui est obscurément bête ; la partie sur Gilou est sympa pour ses excès, le soutien des autres, même si tout est un peu rapide ; la partie sur le mari violent est les aveux relient les deux histoires de manière assez satisfaisante, même si là aussi ça va vite et l’IGS se laisse facilement baratiner… Le divorce, c’était pas très intéressant, la pression sur Pierre était bonne (même si on a envie de coller des baffes à son ex-femme et que le père paraît tout maîtriser alors que visiblement c’est lui qui n’est pas dans le coup…). Etait-ce bien la peine d’ajouter cette histoire de torture qui certes occupe Roban et nous présente Joséphine comme efficace avec un fond de cœur ? C’est tellement rapide que même son « employeur » n’a que deux phrases… Toujours sympa mais un poil chargé.