Dayan se rend au tribunal. C’est le jour de l’audience de l’affaire Chibane, qui poursuit l’analyste depuis cinq ans. Il répond aux questions de la présidente, puis de l’impitoyable avocate des parties civile. Mais refuse, au nom du secret médical, d’évoquer le contenu de la dernière séance avec son défunt patient. Un témoin inattendu se présente à la barre…
En Thérapie marque la 20ème adaptation de la série israélienne BeTipul à travers monde. Créée par Hagai Levi (The Affair, Our Boys) en 2005, elle a notamment eu le droit à une version américaine remarquée sur HBO, In Treatment, avec Gabriel Byrne. L’adaptation française nous vient du duo de cinéastes Eric Toledano & Olivier Nakache (Le sens de la fête, Intouchables) qui signent ici leur première série en tant que showrunners, aux côtés des productrices Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez.
Le concept est simple et diablement efficace, ce qui explique pour beaucoup le succès de la série et son potentiel d’adaptation : un psychiatre reçoit chaque semaine dans son cabinet cinq patients et chacun des épisodes nous montre une session différente. La série reprend ainsi la structure et les archétypes du matériau d’origine en adoptant une accroche locale. Ici, c’est le traumatisme collectif des attentats du 13 novembre, qui se déroule à peine quelques jours à peine avant le début de la série.
Un sujet épineux, personnifié par les deux premiers patients : Ariane (Mélanie Thierry), chirurgienne en première ligne et Adel (Reda Kateb), policier de la BRI qui était présent au Bataclan le soir des faits. On suit aussi les sessions d’un couple en crise, incarné par Pio Marmai et Clémence Poesy, ou encore d’une adolescente en proie à des tendances suicidaires (Céleste Brunnquell).
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Commentaires (6)
Horrible cet épisode... j'ai mis 3 étoiles car le fond est très bon et interressant mais autant la forme c'est une catastrophe... Bonjour le retour du sur jeu, entre l'avocat de l'accusation, la juge et Carole Bouquet on est bien servis !
J’ai un peu de mal avec ce procès… Porter sérieusement plainte contre un psy qui voit son patient une heure par semaine parce que le-dit patient est parti combattre en Syrie alors que son job consistait déjà à combattre le terrorisme ? Possible, probable, mais j’ai du mal à ressentir toute la tension ou le danger qu’on veut nous transmettre. D’autant que la juge qui joue comme une proviseure de collège 1950 ou l’avocat de l’accusation qui en fait des caisses dans le ton méchant et les doigts joints peinent à me convaincre…
Pour la première fois en deux saisons, je n’ai pas aimé le jeu d’acteur. Surtout de l’avocate et de la présidente.
Excellent épisode même si le procès n'est pas très crédible
Quel épisode !
Exercice périlleux mené avec brio. EXCELLENT !!