L'édification d'un mémorial de guerre oppose Carson à Mme Hughes et Robert, qui s'inquiète aussi de l'amitié grandissante de Branson et Marie, prête pour un nouvel amour.
Diffusée alors que Downton Abbey touchait à sa fin en 2015, Indian Summers a pu profiter de la demande élevée des drames historiques britanniques. Et celui-ci nous dépayse complètement. Sur la colonisation, ce ne sera pas la première ni la dernière revisite anglaise de cette thématique depuis Jewel in the Crown dans les années 80.
L’histoire se déroule en 1932, en Inde, alors que l’Empire britannique commande la place depuis 1858 et le Raj est sur le déclin. On est au début de l’été, et tous les colons se retrouvent à Simla au pied de l’Himalaya pour profiter de la verdure et de la température de l’endroit. Le décor du Royal Simla Club sera le lieu principal, avec sa propriétaire Cynthia Coffin (Julie Walters) au centre de l’intrigue.
Vous l’aurez compris au visionnage de la bande-annonce, l’immersion est totale (la série a été filmée sur une île malaisienne). Le design de la série est complètement maîtrisé et c’est une plongée dans l’Inde coloniale qui est proposée. Disons-le, Indian Summers se rapproche plus de la tendance Downton Abbey avec de l’émerveillement sur la beauté de l’image et un côté soapesque plutôt qu’une analyse politique détaillée de la situation de l’époque. Avec un départ en douceur, voire un peu lent, l’histoire s’enchaîne plus rapidement sur les cinq derniers épisodes. Oui, plusieurs points de vue donc celui des locaux oppressés seront présentés, et bien heureusement que tout n’est pas perçu par l’œil raciste de Cynthia. Pour des néophytes ignorants du Raj, les informations sembleront nombreuses et certaines scènes rentrent probablement dans les clichés. Pour les amateurs de drames historiques avec romances interdites, envies d’indépendance et humour anglais, cette série en deux saisons est parfaite pour vous. Le jeu des acteurs est sans fausse note particulière, plutôt homogène d’ailleurs pour un si large panel.