Juillet 1920. À la suite de la mort de Sybil, Cora ne veut plus que Robert l'approche, le tenant pour responsable de la décision prise. Violet va alors mettre le Dr Clarkson dans une position délicate afin de les aider dans leur couple. Tom veut que sa fille soit baptisée dans la foi catholique, mais Robert s'oppose à cela. Cependant, Mary, qui ne veut plus le laisser tout diriger à sa façon, prend la défense de Tom.
Diffusée alors que Downton Abbey touchait à sa fin en 2015, Indian Summers a pu profiter de la demande élevée des drames historiques britanniques. Et celui-ci nous dépayse complètement. Sur la colonisation, ce ne sera pas la première ni la dernière revisite anglaise de cette thématique depuis Jewel in the Crown dans les années 80.
L’histoire se déroule en 1932, en Inde, alors que l’Empire britannique commande la place depuis 1858 et le Raj est sur le déclin. On est au début de l’été, et tous les colons se retrouvent à Simla au pied de l’Himalaya pour profiter de la verdure et de la température de l’endroit. Le décor du Royal Simla Club sera le lieu principal, avec sa propriétaire Cynthia Coffin (Julie Walters) au centre de l’intrigue.
Vous l’aurez compris au visionnage de la bande-annonce, l’immersion est totale (la série a été filmée sur une île malaisienne). Le design de la série est complètement maîtrisé et c’est une plongée dans l’Inde coloniale qui est proposée. Disons-le, Indian Summers se rapproche plus de la tendance Downton Abbey avec de l’émerveillement sur la beauté de l’image et un côté soapesque plutôt qu’une analyse politique détaillée de la situation de l’époque. Avec un départ en douceur, voire un peu lent, l’histoire s’enchaîne plus rapidement sur les cinq derniers épisodes. Oui, plusieurs points de vue donc celui des locaux oppressés seront présentés, et bien heureusement que tout n’est pas perçu par l’œil raciste de Cynthia. Pour des néophytes ignorants du Raj, les informations sembleront nombreuses et certaines scènes rentrent probablement dans les clichés. Pour les amateurs de drames historiques avec romances interdites, envies d’indépendance et humour anglais, cette série en deux saisons est parfaite pour vous. Le jeu des acteurs est sans fausse note particulière, plutôt homogène d’ailleurs pour un si large panel.
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Commentaires (8)
Robert et Carson doivent vraiment évoluer car ils sont trop vieux jeu. Et je pense en effet que Thomas va se faire avoir avec le nouveau. Va mal finir pour lui.
Grrr. Carson peut être parfois horripilant avec ses préjugés à la noix. Mais je pense que la douce Mrs Hughes arrivera à le rendre moins péremptoire. :)
Quelle fin touchante ! :s . Il y a aussi la scène à table chez Madame Crawley qui est juste géniale. Le moment où elles font toutes front est incroyable :)
J'avais réussi à ne pas pleurer de l'épisode mais la fin m'a achevée. J'espère vraiment que Cora et Robert vont surmonter ça ensemble. J'étais contente de la réaction des femmes/filles Crawley quand elles ont appris ce qu'Ethel avait fait elles ont été compréhensives, surtout venant de Violet j'ai été agréablement surprise. En comparaison Carson fait vraiment homme ancré dans sa "vieille" morale. Bates enfin libéré ? Je ne sais pas pourquoi mais je l'ai toujours cru coupable, il est assez violent des fois, ça ne m'aurait pas étonnée qu'il ait tué son ex-femme sans le vouloir...
Encore beaucoup de choses de cet épisode... la grand mère est très forte pour faire avancer les choses. Et puis bonne nouvelle pour Bates : enfin ! Et sinon en pointillé, la vengeance de Mme OBrien... qui mijote à feux doux ;-)
Robert en prends pour son grade. Son autorité est remis en question vers des valeurs plus modernes, de bonnes tensions. PS: Je trouve vraiment que Dowton aurait dû gagner plusieurs Emmys au lieu de Homeland.
Cette famille unie envers et contre tout ! Cette série est toujours aussi prenant et criante de réaliste Merci !
Qu'est-ce que Violette n'est pas prête à faire pour préserver l'unité de sa famille ? Franchement, arracher de faux aveux d'un médecin, elle ne recule devant rien.