Texas, 1872. John Ellis, ancien esclave, et Sarah, une jeune orpheline, ont fondé La Nouvelle-Babylone, une ville de parias qui accueille des hommes et des femmes de toutes origines, races et croyances ; une terre d’égalité. C’est là que débarque Django, solitaire écorché vif, lancé à la recherche de l’assassin de sa famille. Là aussi qu’il retrouve sa fille Sarah, unique rescapée du massacre survenu sept ans plus tôt.
The English est le dernier projet de Hugo Blick, qu’on retrouve derrière The Honourable Woman ou encore The Shadow Line. Avec cette nouvelle mini-série, il explore l’anti-Western, l’un des sous-genres du Western. Une perspective différente s’ouvre sous nos yeux, via les regards de nos deux protagonistes : Cornelia Locke (Emily Blunt) aristocrate anglaise prête à tout pour venger son fils, et Eli Whipp (Chaske Spencer) éclaireur Pawnee qui réclame un bout de terre après avoir servi les États-Unis. Leurs chemins vont se croiser dans le premier épisode pour à leur grande surprise, converger. On va donc suivre un bout de leur destin en commun.
En six épisodes, cette production originaire des studios Amazon qui a finalement été achetée par Canal+ en France, se distingue par des performances sans fausse note et des dialogues sans fioriture.
Une photographie superbe qui change du style des derniers westerns qu’on a eu l’occasion de voir sur petit écran, y compris l’autre titre de Canal+, Django. Dans The English, il n’y a pas de boue ni une goutte d’eau, c’est le désert aride qui s’étend à perte de vue. Un soleil trop lumineux qui éblouit nos yeux et qui offre des visions de ciels bleus et de sable jaune très contrastées. Et c’est rare d’avoir une image tellement à contrepied du désespoir sombre des héros solitaires de western.
Commentaires (5)
J'ai du mal à accrocher mais je continue. Je laisse une chance.
De beaux plans et une DA soignée mais qu'est-ce que c'est lent...
Mauvais partout : l’histoire, la photo, les plans, les personnages et les acteurs. Bref, rien pour plaire, d’une banalité confondante sur un rythme inexistant.
Quelle nullité…. Pareil je passe, même pas la curiosité de regarder le 2e épisode
Personnages simplistes et caricaturaux à l'extrême, histoire invraisemblable, le tout raconté entièrement au premier degré dans style faussement Léonien. Un décor et des costumes luxueusement crasseux. Je passe. Dommage.