Un bal de promotion est organisé au pub de Grayson.
L’esprit créatif derrière Scrubs et Ted Lasso est de retour à la télévision pour une nouvelle fiction à voir sur AppleTV+. Dans Bad Monkey, Andrew Yancy est un détective de police suspendu pour avoir poussé le mari de sa petite amie dans le port de Miami. Rigoureux et entêté – deux qualités qui lui portent souvent préjudice – il décide de mener sa propre enquête lorsque son ancien coéquipier lui amène un bras sectionné, trouvé dans les eaux floridiennes. Une enquête qui va le porter dans des lieux atypiques à la rencontre de personnes pour le moins originales – dont un singe qui donne le nom à la série – en compagnie d’une médecin légiste brillante et débrouillarde. Mais son apparente nonchalance n’empêche pas Andrew de sentir que derrière ce bras coupé, attribué à un malencontreux accident de pêche, se cache une affaire bien plus sordide.
À la manière d’un Aaron Sorkin ou des époux King, Bill Lawrence fait partie de ces créateurs de séries dont on reconnaît immédiatement la pâte. Ainsi, des dialogues travaillés et meta, des situations décalées et des personnages bougons au grand cœur sont autant d’indices qui indiquent la présence du créateur, showrunner et producteur de séries telles que Scrubs, Ted Lasso et Cougar Town. Des séries qui ont fortement marqué le paysage télévisuel international, mais qui ont placé, inévitablement, certaines attentes sur les épaules de Bad Monkey, son dernier projet décliné en dix épisodes à visionner sur AppleTV+. Aussi, disons-le tout-de-go : la nouvelle fiction de Bill Lawrence est une réussite. Porté par un Vince Vaughn particulièrement en forme qui débite un texte brillant avec ce mélange rare d’indolence et d’ironie dont lui seul a le secret, Bad Monkey fait rire. Très souvent et sans fausses notes. Et si l’acteur est clairement la colonne vertébrale de la série, il n’empiète jamais sur l’espace de jeu de ses partenaires : de Natalie Martinez qui lui tient la dragée haute, à Michelle Monaghan qui prête à ses traits à une fugitive mystérieuse et intelligente, en passant par John Ortiz, qui interprète son ancien coéquipier, capable d’anticiper chacune des mauvaises – et nombreuses – décisions d’Andrew.
Mais au-delà de son étiquette comique, Bad Monkey reste une série efficace déroulant sur un rythme enlevé une enquête à tiroirs qui réserve son lot de surprises. Une fiction portée également par des situations drôles – comme Andrew qui trouve des subterfuges toujours plus loufoques pour empêcher la vente de la maison voisine – et des personnages secondaires moins clichés qu’il n’y paraît.
Commentaires (3)
Nick Mulvey - Fever to the Form épisodes, la série ne m'a jamais déçue sur ce point !
Un épisode sur le lycée, cette histoire de pantalon baissé représente bien ce qu'est cette période, j'ai adoré comment Andy est rester cool sur la situation. Entre Jules et Lori, c'est de l'émotion, j'ai bien ris quand Lori a dit tout les délire, on voit que c'est la dernière ligne droite et on regarde en arrière. Sur cet épisode on remarque bien comment tout les personnages ont évolué, en particulier Trav et Lori, Lori qui est devenue une mère alors qu'il y a 6 ans c'était complètement le contraire, Trav, qui se la joue un peu vieux en se mettant au même niveau que Gray' ... C'est dingue, et dire que c'est déjà la moitié de la saison.
Toujours des délires et des petites émotions avec le groupe soudé. Ca va me manquer c'est malin ! J'aime bien le côté soutien et léger.