Nord de l'Angleterre, 1979. Une humble vendeuse apprend qu'elle doit commettre de terribles méfaits pour empêcher une catastrophe imminente.
Si on vous dit Charlie Brooker, évidemment vous pensez à Black Mirror, mais il y avait une autre mini-série anglaise, trop rapidement annulée, où pourtant on arrivait déjà à déceler son talent narratif. Eh oui, il s’agit bien de Dead Set, la série de zombies en cinq épisodes créée par le visionnaire Charlie Brooker sortie en 2008. Dead Set propose une perspective unique sur le genre de l'horreur. Situé dans l'univers de la télé-réalité à la « Big Brother » l’originel Secret Story, cette série plonge les téléspectateurs dans un monde où les morts-vivants menacent de dévorer la société moderne… littéralement. Sauf que les candidats de la télé-réalité ne sont pas au courant de l’invasion et eux continuent à vivre l’émission tandis que l’équipe commence à se changer… Malgré la très courte vie de la série, elle n’en est pas moins devenue culte, et on peut la retrouver actuellement sur Arte.tv.
L'histoire se déroule donc principalement dans les coulisses de l'émission de télé-réalité Big Brother, où les participants et l'équipe de production sont confinés à l'intérieur de la maison du spectacle, ignorant complètement ce qui se passe dans le monde extérieur. Cependant, l'ordre établi est brutalement bouleversé lorsque le monde est frappé par une épidémie de zombies. Alors que la panique se propage et que la civilisation s'effondre, les habitants de la maison se retrouvent piégés, confrontés à une lutte désespérée pour leur survie. L'intrigue se concentre sur les efforts des personnages principaux pour s'adapter à leur nouvelle réalité terrifiante. Alors que les morts-vivants assiègent la maison et que les ressources deviennent de plus en plus rares, les tensions montent entre les participants et les membres de l'équipe de production. Les rivalités et les alliances se forment alors que chacun lutte pour sauver sa propre peau. Tout le monde est représenté, le producteur autoritaire qui ne pense qu’à l’émission, l’assistante qui va se révéler beaucoup plus courageuse qu’elle ne le laisse paraître, les candidats tous plus caricaturaux les uns que les autres pour le meilleur ou pour le pire. L’invasion va les impacter différemment, certains avec beaucoup d’humour, d’autres avec beaucoup d’émotion.
Bien que Dead Set n'ait duré qu'une seule saison, son impact résonne toujours dans le paysage télévisuel d'aujourd'hui. La série a acquis une réputation culte, saluée pour sa narration intelligente et son concept, son suspense haletant et ses performances convaincantes. De plus, en tant que création de Charlie Brooker, Dead Set a contribué à établir sa réputation en tant que l'un des conteurs les plus innovants et audacieux de sa génération. Et c’est à retrouver sur Arte.tv !
BetaSeries est l’application de référence pour les fans de séries qui regardent les plateformes de streaming. Téléchargez l’application gratuitement, renseignez les séries que vous aimez, et recevez instantanément les meilleures recommandations du moment.
© 2024 BetaSeries - Tout contenu externe demeure la propriété du détenteur légitime des droits.
Commentaires (46)
J'ai beaucoup aimé cet épisode même si le rapport avec la série est très lointain
Le seul épisode de la saison avec le premier (joan is awful) qui vaille le coup de regarder.
L'épisode est bien fait OK et la lecture à plusieurs niveaux d'accord c'est évident, mais l'intérêt de BM est de nous montrer les dérives de la société de manière percutante ce qui n'est pas du tout le cas de cette saison, trop ambitieux comme virage
… what the f*** ! Scénario navrant et convenu qu’on voit venir à 30 lieues, rien à voir avec l’esprit Black Mirror. C’est juste un pseudo gloubiboulga qui joue sur la mode : un peu de 70’s, un peu d’humour, un peu de fantastique, un peu de bien pensance. Et le fameux cliché du “si vous pouviez tuer Hitler enfant, est ce que vous le feriez”. Soupe immonde réchauffée sans aucun intérêt.
Ok, je peux lâcher l’idée des écrans et de la critique des technologies, pourquoi pas. On se tourne vers un truc comme la 4ème dimension qui peut être tout et n’importe quoi… Et je n’ai pas vu le temps passer parce que c’est bien fait, joué, réalisé, des scènes prenantes sans choses inutiles… Juste été déçu par la fin, j’aurais adoré que ça s’arrête 3 minutes avant et que l’explication soit qu’elle est vraiment schizo à entendre des voix qui lui disent d’aller tuer…
Globalement très déçu de cette saison. Je ne regarde pas Black Mirror pour des histoires de loup garou ou de démon. Il y avait tellement de sujets qui auraient pu être traités davantage en rapport avec l adn de la série : l'intelligence artificielle, les complotistes, les influenceurs....
Intriguant et toujours surprenant
Bon elle était pas mal cette saison 2 du Cabinet de Curiosités de Guillermo del Toro, j'ai bien aimé les épisodes un peu moins fantastiques et plus SF, par moment on aurait presque dit du Black Mirror !
En soi, l'épisode est vraiment bon, un petit film de genre plutôt drôle et bien joué (Anjana Vasan et Paapa Essiedu sont top), mais je me pose encore et toujours la même question, comme tout le long de cette saison 6 : Est-ce que cet épisode a réellement sa place dans Black Mirror ?
Une fin décevante
C'est au-delà de l'imagination que Black Mirror
Tres bon épisode d’Inside nº9 !
Meilleur épisode de la saison pour moi. Y a beaucoup de niveaux de lecture possibles et je trouve ça intéressant de changer un peu le concept de BM qui s'était un peu échauffé dans la saison d'avant. Cela reste une critique de la société, simplement avec une autre approche. Il n'y avait pas beaucoup de technologie non plus dans le tout premier épisode du premier ministre donc je ne vois ps en quoi ça "trahit"le concept.
Un bon épisode, qui m'a rappelé Utopia par moment, pas pour le côté fantastique mais par la mise en scène et le jeu des acteurs. L'épisode confirme cependant une saison qui s'éloigne des codes originels de Black Mirror. C'est normal qu'une série cherche à se renouveler sur la durée mais la critique des médias et de notre rapport aux médias, qui était le coeur du concept, n'est plus là ou en tout cas plus aussi incisive.
Que suuuuuper épisode !! J'ai bcp bcp aimé! Et quel plaisir de voir deux personnes racisées comme personnages principaux! Très chouette épisode. Une belle fin de saison
J’ai adoré cet épisode, les 2 acteurs jouaient bien et je suis content qu’on ait une Indienne comme personnage principal, c’est tellement rare. Bon épisode mais fin bâclée. Ils auraient pu être plus violents et sanguinolents, ça aurait apporté un peu plus de piquant.
On aurait presque voulu qu’elle réussisse tellement elle s’est donnée du mal. Bonne retranscription de la fin des années 70. Avec une BO bien sympathique. Et puis du Bonney M dans BM 😝
Pour moi la critique est évidente. Nous sommes dans un contexte électoral polarisé (on voit plusieurs mention du FN et même le gars de l’autre parti à l’air chelou: cf « tu sais ce que je défend vraiment »). Le démon peut représenter les algorithmes. Il l’isole et l’abreuve de contenu pour justifier ses actions (et plus ça va plus elle lui dit « montre moi »). Les autres ne peuvent pas voir le démon, mais elle si. Quand elle se confronte avec la police, il disparaît de sa tête et toute l’histoire paraît absurde d’un coup... Jusqu’au moment où elle est seule à nouveau. Tout ça pour montrer je pense qu’en fait n’importe qui peut devenir extrême (que tu sois du FN ou d’en face). Il faut juste que tu sois mis en face du « bon contenu ». Au début c’est absurde (tue 3 personnes en 3 jours sinon c’est l’apocalypse), mais plus ça va, plus ça devient logique pour elle. En tout cas sa lui donne un but et une position active. Elle ne subit plus le monde, elle le « sauve ». Sa collègue dit « je vote FN parce que j’ai l’impression que les choses n’avancent pas comme je veux ». Finalement cette même phrase justifie ses propres actions aussi. Elle dit au démon qu’elle a l’impression que sa vie aussi c’est un vide sans fin (et bien sur lui il peut comprendre). Et on voit qu’elle accumule les frustrations chaque jours et qu’elle pète les plombs dans sa tête bien avant l’arrivée du démon. Tout l’épisode montre son point de vue à elle (d’où cette ambiance de huit clos qui n’en pas un)! Et la fin c’est le fantasme de toutes personnes nourries aux fake News: elle fantasme sur le jour où tout le monde lui donnera raison!
Très drôle cet épisode et chouette ambiance 70s, avec des clins d’œil jusque dans la casse du générique du début. La fin est décevante mais bien dans l’esprit des années décrites, avec cette peur viscérale de l’apocalypse nucléaire.
Cool cet épisode