Le capitaine Robert Daly dirige l'équipage de son vaisseau spatial d'une poigne ferme et juste... Mais une nouvelle recrue arrive, et les faux-semblants volent en éclat.
Si on vous dit Charlie Brooker, évidemment vous pensez à Black Mirror, mais il y avait une autre mini-série anglaise, trop rapidement annulée, où pourtant on arrivait déjà à déceler son talent narratif. Eh oui, il s’agit bien de Dead Set, la série de zombies en cinq épisodes créée par le visionnaire Charlie Brooker sortie en 2008. Dead Set propose une perspective unique sur le genre de l'horreur. Situé dans l'univers de la télé-réalité à la « Big Brother » l’originel Secret Story, cette série plonge les téléspectateurs dans un monde où les morts-vivants menacent de dévorer la société moderne… littéralement. Sauf que les candidats de la télé-réalité ne sont pas au courant de l’invasion et eux continuent à vivre l’émission tandis que l’équipe commence à se changer… Malgré la très courte vie de la série, elle n’en est pas moins devenue culte, et on peut la retrouver actuellement sur Arte.tv.
L'histoire se déroule donc principalement dans les coulisses de l'émission de télé-réalité Big Brother, où les participants et l'équipe de production sont confinés à l'intérieur de la maison du spectacle, ignorant complètement ce qui se passe dans le monde extérieur. Cependant, l'ordre établi est brutalement bouleversé lorsque le monde est frappé par une épidémie de zombies. Alors que la panique se propage et que la civilisation s'effondre, les habitants de la maison se retrouvent piégés, confrontés à une lutte désespérée pour leur survie. L'intrigue se concentre sur les efforts des personnages principaux pour s'adapter à leur nouvelle réalité terrifiante. Alors que les morts-vivants assiègent la maison et que les ressources deviennent de plus en plus rares, les tensions montent entre les participants et les membres de l'équipe de production. Les rivalités et les alliances se forment alors que chacun lutte pour sauver sa propre peau. Tout le monde est représenté, le producteur autoritaire qui ne pense qu’à l’émission, l’assistante qui va se révéler beaucoup plus courageuse qu’elle ne le laisse paraître, les candidats tous plus caricaturaux les uns que les autres pour le meilleur ou pour le pire. L’invasion va les impacter différemment, certains avec beaucoup d’humour, d’autres avec beaucoup d’émotion.
Bien que Dead Set n'ait duré qu'une seule saison, son impact résonne toujours dans le paysage télévisuel d'aujourd'hui. La série a acquis une réputation culte, saluée pour sa narration intelligente et son concept, son suspense haletant et ses performances convaincantes. De plus, en tant que création de Charlie Brooker, Dead Set a contribué à établir sa réputation en tant que l'un des conteurs les plus innovants et audacieux de sa génération. Et c’est à retrouver sur Arte.tv !
Commentaires (67)
Excellent épisode. Réalisation au top, casting dingue (méga tribute to Fargo S2 ;), scénario bien chiadé et questionnement à la Black Mirror qui fait réagir les antis et les pro. C'est le but recherché non? BM est bien le Twilight Zone du 21ème siècle
J’ai failli abandonner au début, au final épisode plutôt sympa, même si je trouve que la fin est un peu facile. J’ai tout de même un peu de mal à trouver le sujet réel de cet épisode…
j'ai regardé cet épisode avec des yeux ronds dès le début.... déjà parce que je biglais tellement l'acteur Jesse Plemons me faisait penser à Matt Damon.... Quoi Matt Damon dans Black Mirror ?^^ bon sinon, on est d'accord que lorsqu'il y aura l'enquête pour la disparition puis la découverte de son corps, il y aura l'empreinte de Nanette partout ? Et... ils vont retrouver l'appel venu de l'IA sur le portable de Nina ? Bref, cet épisode m'a fait penser à une certaine explication présidentielle fr 2023....
Super épisode !
L'épisode est trop bon !!!
MAGNIFIQUE ! Du grand art. J’ai adoré la storyline.
Franchement j'ai adoré cet épisode, le mix entre Star Trek et des IA qui se rebellent contre le joueur parce qu'elles sont maltraités est un coup de génie...
J’ai bien aimé cet épisode. Alors pas en tant qu’épisode de Black Mirror car ça donne pas un regard sur un futur malsain, c’est plus personnel et fermé en terme de vision. Au final tout se «fini bien » pour les pauvres prisonniers, la seule morale c’est de ne pas se prendre pour Dieu. Mais l’univers SF complètement kitsch, j’ai vraiment aimé !
Épisode absolument incroyable !
Tous les gens ici parlent de "happy ending" alors qu'au contraire je trouve que l'épisode (et sa fin, surtout) est démesurément pervers et malsain : des simples programmes informatiques (oui oui, du VIRTUEL, des simples lignes de code, des 0 et des 1) arrivent à tuer (oui oui, TUER) à l'intérieur même d'un jeu (oui oui, un JEU) un pauvre gars super gentil, super timide, et que tout le monde écrase du pied dans la vraie vie, comme une vulgaire merde. Il se réfugie dans un JEU, et il meurt, tué par des IA... Et CA c'est un happy ending ?? Donc si on fantasme de foutre une branlée à des gens qui nous harcèlent et nous font du mal, c'est qu'on est des méchants et qu'on mérite de mourir d'oser fantasmer là-dessus dans notre intimité ? Surtout que EN PLUS, il ne fait même pas de mal aux IA ! Il leur demande juste de suivre un scénario, c'est tout... Il les contraint par la force, mais si je jouais à un jeu (et je parie qu'il en serait de même pour n'importe qui ici) et que pour que tout se déroule bien je suis obligé de donner des coups de poings à un PNJ (personnage non joueur), il est probable que je le fasse si ça correspond à mon personnage, et je n'en ferais pas des cauchemars la nuit et je ne me pendrais pas, d'avoir osé, dans un jeu, donner un coup à un PNJ... Le héros est donc le gentil de l'histoire, et les autres sont des IA qui se rebellent et veulent le détruire. Et je passerai sur le nombre incroyable d'incohérences et de facilités scénaristiques (il y en a trop, et des énormes...) qui ont permis cette fin immonde.
Cet episode star trek etait genial !
"nom d'une ligne de code"!!!! superbe épisode, j'espère que le spin-off sera bel et bien réalisé, cela promettrait du bon spectacle!!!
Un bon épisode. Il a peut-être quelques longueurs mais globalement, les idées sont aussi bonnes qu’effrayantes, le tout est bien traité avec un côté parodique de Star trek réussi. J’adore quand cette série nous fait passer dans divers états, plaindre le type, haïr le type, presque plaindre le type… La réalisation fonctionne bien, le monde créé est crédible… Très sympa.
Un bon petit black mirror, dans la serie ton un peu humoristique, image de la tyranie que les frustres imposent aux autres dans les mondes virtuels... ca fait penser a certains forums ! J'espere quand meme que toute la serie n'est pas sur ce ton !
un 1er episode assez spécifique...il faut deja etre familiarisé avec le jargon du jeu video si l'on veut suivre le déroulement...c'était malgré cela, plutot intelligent... je lui reproche de ne pas s'etre focalisé sur l'état mental du bonhomme dans le monde réel... ca aurait été beaucoup plus pertinent...au lieu de cela, on se retrouve dans l'ambiance d'un veil épisode de star trek... le message n'est pas evident surtout avec le happy end qui finalement lisse completement l'histoire... Bref, Black mirror ne va pas spécialement briller avec cet épisode mais ca n'est que le premier... et puis, qd on a vu Twilight zone, difficile de faire mieux...
Pas convaincu, l’épisode aurait pu se rattraper sur la fin mais enfermer Deny dans son propre jeu, c’est idiot et ça n’a aucune explication. Il aurait relancé une partie, j’aurais dit ok mais là, ca n’a aucun sens à mes yeux.
Episode sympa, trop sympa surement vu qu on ne retrouve effectivement pas le malaise que l on a pu ressentir précédemment. Apres tout c était noel !
Superbe épisode, le cast est simplement le tout meilleur de la série jusqu'ici, techniquement irréprochable et sans effect "awkward valley" grâce au choix d'un univers en hommage à Star Trek. Il y a largement de quoi alimenter de la réflexion et les potentiels d'abus sont largement explorés et suggérés avec en bonus une ouverture vers une exploration plus ouverte encore, qui boucle la boucle avec le principe même de Star Trek (le crew est coincé , dans le jeu mais le jeu leur ouvre une vie à part entière, avec l'intégrité de leurs corps mais aussi la possibilité de mourrir dans le jeu). Les dernières secondes de l'épisode sont très lourdes de sens. Même s'il fait sourire plus qu'il ne fait peur c'est un épisode qui aborde des thèmes de fond nombreux et riches. Comme toujours ce n'est qu'un germe, mais cet épisode m'a réconcilié avec la production américaine de la série. L'autocritique de la société américaine des années soixante à maintenant y est sanglante sous des dehors joyeux et fantaisistes, mais ne nous y trompons pas : c'est une dénonciation aussi forte que celle de Starship Troopers a pu l'être (j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié l'insecte géant qui est pour moi une référence au film). Bref, du grand art à mes yeux, et un éloge de la liberté et du respect de l'autre.
Cet épisode n’a rien de manichéen entre bien et mal et montre une fois que le monde ne se limite pas à ça. On assiste à l’histoire d’un gars qui est en manque de reconnaissance par la société en général et qui se réfugie dans un jeu vidéo pour s’y défouler. Qui ne l’a jamais fais ? Sans comparaison avec GTA, mais c’est exactement ce but là que l’on vise quand on y joue. Le fait qu’on grille un feu rouge ou écrasions deux trois personnes dans GTA ne font pas de nous des gens fondamentalement mauvaises in real Life. Robert Daly est de ceux-la. En soi il n’a rien d’un criminel car au lieu d’un avatar (ce qui aurait été mieux), il fait des copies numériques, en soi il n’a tuer personne. Au niveau de la notion de happy ending, je ne vois pas trop où il est. On assiste à la mort dans le monde réel d’un gars piégé dans sa création qu’il utilisait pour se défouler et se prendre pour un haut grade (un capitaine en l’occurrence) et dont on lui dois de la reconnaissance. C’est quand même dramatique ou au delà de la question technologique que pose naturellement la série, on y voit une critique sociale. Combien de personnes ne sont pas reconnues juste simplement pour leurs actions ? Créant ainsi chez eux une frustration et une tristesse de ne pas être simplement salué et d’avoir ce désir fort de reconnaissance. Quand aux autres, leurs copies numériques reste bloqué dans le jeu vidéo mais online. Donc certes c’est sympa mais pas de retour à une vie réelle possible, juste à une illusion de vie humaine dans un autre espace. Pour l’happy ending on repassera je pense. Et un petit point sur le faux débat : est ce du vrai Black Mirror ou non. Cette question a plus lieu d’être. On a tous senti le changement lors de la précédente saison quand Netflix a repris le flambeau mais maintenant c’est bon, on est à la 4e saison, moi perso je m’y suis fais et je serai pas tatillon sur ce point cette année. Pourquoi est ce un faux débat ? Car au final, c’est la même tête qui est derrière quasi tous les épisodes de cette série donc rien que pour ça, ça reste Black Mirror.
Super épisode très divertissant. Moins choquant que certains des saisons précédentes. J’ai bien aimé le changement de sympathie pour le personnage de Daly : on le plaint dans le monde réel mais à cause de sa vengeance dans celui numérique, il finit par devenir méchant aussi dans le réel. Au final, y a qd même que lui de réel qui meurt. Grosse question sur l’importance de la vie des IA du coup.