Jamie Salter (Daniel Rigby) est un comédien raté qui prête sa voix et anime Waldo, un ours bleu de dessin animé, qui interviewe des politiciens et différents personnages publics. Les interviewés pensent se retrouver dans une émission pour enfants, alors que c'est pour une comédie de 2e partie de soirée. Waldo est extrêmement populaire auprès du public anglais, et un pilote pour une série est commandé ; malgré le succès de son personnage, Jamie est malheureux.
Si on vous dit Charlie Brooker, évidemment vous pensez à Black Mirror, mais il y avait une autre mini-série anglaise, trop rapidement annulée, où pourtant on arrivait déjà à déceler son talent narratif. Eh oui, il s’agit bien de Dead Set, la série de zombies en cinq épisodes créée par le visionnaire Charlie Brooker sortie en 2008. Dead Set propose une perspective unique sur le genre de l'horreur. Situé dans l'univers de la télé-réalité à la « Big Brother » l’originel Secret Story, cette série plonge les téléspectateurs dans un monde où les morts-vivants menacent de dévorer la société moderne… littéralement. Sauf que les candidats de la télé-réalité ne sont pas au courant de l’invasion et eux continuent à vivre l’émission tandis que l’équipe commence à se changer… Malgré la très courte vie de la série, elle n’en est pas moins devenue culte, et on peut la retrouver actuellement sur Arte.tv.
L'histoire se déroule donc principalement dans les coulisses de l'émission de télé-réalité Big Brother, où les participants et l'équipe de production sont confinés à l'intérieur de la maison du spectacle, ignorant complètement ce qui se passe dans le monde extérieur. Cependant, l'ordre établi est brutalement bouleversé lorsque le monde est frappé par une épidémie de zombies. Alors que la panique se propage et que la civilisation s'effondre, les habitants de la maison se retrouvent piégés, confrontés à une lutte désespérée pour leur survie. L'intrigue se concentre sur les efforts des personnages principaux pour s'adapter à leur nouvelle réalité terrifiante. Alors que les morts-vivants assiègent la maison et que les ressources deviennent de plus en plus rares, les tensions montent entre les participants et les membres de l'équipe de production. Les rivalités et les alliances se forment alors que chacun lutte pour sauver sa propre peau. Tout le monde est représenté, le producteur autoritaire qui ne pense qu’à l’émission, l’assistante qui va se révéler beaucoup plus courageuse qu’elle ne le laisse paraître, les candidats tous plus caricaturaux les uns que les autres pour le meilleur ou pour le pire. L’invasion va les impacter différemment, certains avec beaucoup d’humour, d’autres avec beaucoup d’émotion.
Bien que Dead Set n'ait duré qu'une seule saison, son impact résonne toujours dans le paysage télévisuel d'aujourd'hui. La série a acquis une réputation culte, saluée pour sa narration intelligente et son concept, son suspense haletant et ses performances convaincantes. De plus, en tant que création de Charlie Brooker, Dead Set a contribué à établir sa réputation en tant que l'un des conteurs les plus innovants et audacieux de sa génération. Et c’est à retrouver sur Arte.tv !
Commentaires (56)
Le propos était intéressant d'un personnage virtuel qui se propose aux élections... Cela fait penser, dans une première partie, à Coluche qui se présentait aux présidentielles de 81 en France et fichait le bazar... Mais après, ça part en sucette dans plusieurs directions (les remords de l'animateur de Waldo ; les élections ; la CIA qui s'en mêle (sérieux ?) ; etc.) sans en choisir une en particulier. Du coup, le sens (s'il y en avait vraiment un) se dilue au point qu'on ne sait plus vraiment ce que l'épisode veut dire. Et si le final post-générique est bien fait, j'ai dû à comprendre ce qu'il veut nous dire - les Pokemon ont été une mode bien plus solide que Waldo et sont vite passés pourtant ; je doute que Waldo arrive à avoir ce pouvoir mondial et pour quoi ??? Il ne peut pas être responsable de cet état policier virulent... Non, l'idée était intéressante mais la concrétisation, non, à partir dans trop de sens.
Quand un créateur se fait dépossédé de son invention, ça arrive plus souvent qu'on croie...
Sympa comme épisode, ça aurait pu être poussé un peu plus car l'idée est intéressante avec ce nouveau outil de propagande. On voit très bien la façon qu'ils ont à vouloir faire en sorte que le public participe (notamment avec le fait d'offrir des "goodies" un peu comme dans les jeux vidéo pour leur avatar). ça reste quand même brouillon.
Bon épisode mais la mascotte est rapidement ennuyante. Même si c'est le but, ça rebute un peu le visionnage
Meilleur que l'épisode précédent
Très déçue. C’est le premier épisode qui ne me fait pas me sentir incluse dans l’histoire. L’idée originale était bonne, le scénario réaliste. Mais mal exploité à mon goût. En plus, contrairement à l’épisode précédent, la fin n’apporte rien : aucune surprise, aucun « choc », bref on nous présente une histoire sans très grande morale derrière. On arrive à la situation attendue au départ : Monroe élu et Waldo viral... bof.
Le futur sous waldo ne fait pas rever ...
aucun intérêt cette histoire
J'ai aussi moins accroché à la réalisation de cet épisode. Pourtant quand on réfléchit à posteriori, ce que cette série parvient à nous faire faire de façon magistrale, je ne pense pas que le message soit dans Waldo personnage numérique mais dans Waldo qui n'a rien à dire, ni à proposer mais qui finalement est préféré parce qu’il clashe les politiciens traditionnels, qui soit dit en passant en prennent pour leur grade car carriéristes et peu soucieux de leurs concitoyens. Si l'on regarde aujourd'hui, je trouve cet épisode d'une monstrueuse réalité et le fait de prendre un ourson bleu donc de caricaturer, permet de grossir le propos et de le mettre en relief.
L’idée de base était intéressante mais c’est un peu trop parti en vrille mais j’ai quand même adoré Waldo !
Le propos était intéressant d'un personnage virtuel qui se propose aux élections... Cela fait penser, dans une première partie, à Coluche qui se présentait aux présidentielles de 81 en France et fichait le bazar... Mais après, ça part en sucette dans plusieurs directions (les remords de l'animateur de Waldo ; les élections ; la CIA qui s'en mêle (sérieux ?) ; etc.) sans en choisir une en particulier. Du coup, le sens (s'il y en avait vraiment un) se dilue au point qu'on ne sait plus vraiment ce que l'épisode veut dire. Et si le final post-générique est bien fait, j'ai dû à comprendre ce qu'il veut nous dire - les Pokemon ont été une mode bien plus solide que Waldo et sont vite passés pourtant ; je doute que Waldo arrive à avoir ce pouvoir mondial et pour quoi ??? Il ne peut pas être responsable de cet état policier virulent... Non, l'idée était intéressante mais la concrétisation, non, à partir dans trop de sens.
Episode le moins intéressant pour ma part aussi..
Je le trouve meilleur que celui sur la mémoire. Encore une fois, il montre les dérives de la politique aujourd'hui : c'est plus une question de programme mais de punchlines. Et les américains ont voté pour harambe en 2016, le gorille tué au zoo
Cet épisode est vraiment vraiment intéressant je trouve, certes il fait réfléchir comme les autres mais le plus je trouve est de s'attaquer à la politique et la manipulation de masse, ce qui n'est pas simple de base, mais brillamment réussi ici.
J'ai bien aimé surtout l'acteur d'outlander 😀😃 c'était bien fait
Énorme ! Et tellement d'actualité. Si certains sont un peu déçus rappelons-nous du format ici utilisé : en 45 mn le résultat est tout de même excellent et encourage à la réflexion. Pour moi le but est atteint.
La manipulation des masses… cette série continue à déranger.
Le meilleur thème abordé dans cet épisode. Je regrette juste que l'épisode ne soit pas allé approfondir le propos, mais le cadre le portrait cynique de la société qui est peint est terriblement réaliste. La majorité des gens est bien plus attirée par le spectacle, le drama et l'humour grivois qu'elle ne l'est par les sujets primordiaux. Et de l'autre côté opposer cet ourson troll face aux politiques qui sont tout aussi vides crée un contraste qui fait ressortir toute l'absurdité de notre société à notre époque. De la même manière qu'on se fou des villageois du moyen-âge qui pensaient que la terre est plate et qu'il faut brûler les sorcières, je me demande si c'est de cette façon que sera caractérisée notre époque. Mais c'est réellement dommage de ne pas avoir offert plus. Pourquoi est-ce que le protagoniste abandonne son personnage simplement pour une love-story plutôt qu'une réelle prise de conscience révolutionnaire muselée. Le retour à la réalité de la vie dehors est brusque mais pourquoi le lien n'est pas clair entre les causes et les conséquences du régime totalitaire qui semble sévir en fin d'épisode, c'est vraiment dommage que l'épisode soit inachevé.
Un bon épisode certes mais il est légèrement décevant. On reste addict à cette série mais il manquait quelque chose dans cet épisode que je ne saurais trouver. En tout cas l'histoire reste bonne mais comparé aux épisodes précédents, on "connait d'avance" la fin.
On fait facilement la comparaison entre ceux qui votent pour Waldo et ceux qui votent par ici, c'est assez drôle (et on peut dire que c'est la majorité de la population). Un bon épisode pour ma part.